Nantes : malgré le confinement, des jeunes entrepreneurs n'hésitent pas à créer leur entreprise

Si la période de confinement n'est guère propice au commerce de proximité, tous les projets n'ont pas été mis à l'arrêt. Rencontre à Nantes avec quelques commerçants qui se sont lancés.

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Place René Bouhier, à Nantes, non loin du tram Chantiers Navals et de l’église Notre-Dame-de-Bon-Port, Manon et Rémy ont ouvert le 2 novembre Grain Flori, une épicerie zéro déchet. Malgré une ouverture trois jours après l’annonce du reconfinement, ils sont satisfaits par le démarrage de l’activité, même s’il y a logiquement un peu de stress.

"Comme on est un commerce de première nécessité, on n’a pas eu de problème. On a mis en place le protocole sanitaire", explique Manon. Le nouveau commerce bénéficie même de la curiosité des riverains, en cette période où les déplacements sont limités à un kilomètre autour du domicile."On a été bien accueilli dans le quartier, les gens nous ont découvert en se baladant", ajoute la trentenaire qui travaille sur ce projet avec son compagnon depuis un an. "On voulait initialement ouvrir en septembre, mais le premier confinement nous a retardé, ce qui nous a permis d’approfondir notre projet", confie Manon.

L’épicerie de 75 mètres carré propose une gamme de produits locaux et majoritairement bio, des fruits et légumes de saison, des produits secs, sans emballages, un concept respectueux de l’environnement, en phase avec les valeurs du jeune couple.
 

Un boutique made in France

A 24 et 26 ans, Nicolas et Luc ont investi 60 000 euros dans leur toute nouvelle boutique, Etyka. Installés au centre-ville de Nantes, ils attendent de pouvoir vendre leurs produits, des vêtements, des cosmétiques, des produits made in France bio ou recyclés. Un projet mûri depuis plusieurs mois.
"On est plutôt confiant sur notre projet. On est impatient de rencontrer nos futurs clients", confie Nicolas. Tous deux attendent avec impatience l’autorisation de réouverture des petits commerces, dès le 1er décembre. "C’est une période hyper essentielle pour les commerçants. On espère que les gens vont sortir du confinement avec l’envie de consommer plus local". Les deux associés ont également créé un site de e-commerce "en secours pour être sûr de démarrer l’activité".
 

La vente à emporter, un nouveau défi

Sur l'île de Nantes, Laurent et Marie viennent eux de racheter un restaurant, Miss Castello, une nouvelle aventure démarrée le 18 novembre, en plein confinement. Alors le couple se réinvente et s'adapte à cette période si particulière, en proposant des plats à emporter.
"En restauration traditionnelle, on est habitué à servir le client à table. La vente à emporter c’est un autre métier. Il faut bien choisir ses produits, bien les conditionner", explique Laurent, qui n'a pas hésité à recruter un cuisinier, malgré les incertitudes.

Le couple reste confiant, persuadé que la clientèle sera au rendez-vous à la sortie du confinement. "Cette situation va s’arrêter un jour. C’est juste une question de temps. On va tout mettre en œuvre pour être prêt à la fin du confinement".
 
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