La marche citoyenne est partie de différents quartiers de la ville. Les marcheurs voulaient appeler au calme, après la fusillade de la nuit du 22 au 23 avril dernier qui a fait un mort et six blessés à Nantes.
Cette dernière fusillade venait après celles des quartiers Bellevue, Dervallières et Breil, soit plusieurs fusillades en l'espace de quelques jours. Du jamais vu.
Des actes qui révèlent des rivalités entre quartiers et de nombreux règlements de comptes sur fond de trafics en tous genres et surtout de drogues.
La violence est l'affaire de tout le monde
Dans les cortèges, des parents, des mères surtout, des associations, des élus. Les habitants des quartiers alertent depuis des années sur le basculement vers la grande délinquance dans les cités nantaises. Sur le fait que les drogues dures ont remplacé les joints. Ce que confirment les policiers amenés à perquisitionner.
Désormais c'est la coke et l'héroïne qui règnent partout. Un constat très inquiétant, les armes de guerre font la loi. Une crainte parmi les populations, les représailles et que Nantes devienne la Marseille de l'Ouest.
Des renforts demandés
Le préfet de Loire-Atlantique a annoncé avoir demandé des renforts pour le maintien de l'ordre. Actuellement plusieurs dizaines d'enquêteurs sont mobilisés pour trouver les hommes à l'origine de la fusillade de la rue Joffre.
En 2018 il y a eu 48 fusillades, qui sont le fait d'individus lourdement armés. Nantes est devenue une ville anormalement violente.
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