Après leur expulsion d'un squat mardi soir, des migrants se sont retrouvés dans le centre-ville de Nantes sans solution d'hébergement.

Toujours pas de solution pour la plupart des migrants expulsés d'un bâtiment du quartier Chantenay à Nantes mardi après-midi. Au total, 138 personnes occupaient depuis une dizaine de jours le bâtiment Cap 44 situé en bord de Loire à l'Ouest du centre-ville. Il se trouve juste en face de la carrière Misery où doit être implanté l'Arbre aux Hérons de la Compagnie La Machine.

Seules 9 femmes et 3 enfants ont pu être relogés par le SAMU social mardi. Pour les hommes, pas de solution. Certains d'entre eux se sont retrouvés square Daviais, tout près de la place du Commerce, en plein centre-ville de Nantes. Au 30 avril, la préfecture recensait 2300 personnes arrivées en Pays de la Loire depuis le début de l'année dont près de 1500 ont convergé vers la métropole nantaise. Ce mercredi est Journée mondiale des réfugiés. 

En vidéo, retour sur l'expulsion de mardi. Reportage de Christelle Pineau, Vincent Raynal, David Jouillat. Montage de Dominique Boutmin. Intervenants :  Jean-Christophe Bertrand (Directeur départemental de la sécurité publique Loire-Atlantique), une jeune femme anonyme, Mohammed
(Malien de 29 ans), Olivier Saint Jalmes (association nantaise Oeuvres sociales de la Fraternité), Serge Boulanger (secrétaire général à la Préfecture de Région et de Loire-Atlantique), Aïcha Bassal (adjointe au maire de Nantes, chargée de l'égalité et lutte contre discriminations).


Ce mercredi, l'une de nos équipes en a retrouvé square Daviais, dans le centre-ville de Nantes à proximité du château des Ducs de Bretagne. Fatigués et sans rien à manger, beaucoup ne voyaient pas d'issue à leur situation en fin de matinée.
Originaires pour la plupart d'Afrique de l'Est, les migrants n'ont pas pu rester dans le point de chute trouvé mardi soir. 

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