Peu d'informations pour le moment sur les circonstances de la mort d'un jeune homme dans le centre-ville de Nantes. Les faits se sont déroulés dans la nuit de lundi à mardi devant le bar le "Moonlight" rue Joffre. Transporté au CHU, le jeune homme est mort des suites de ses blessures.
Les riverains et les passants de la rue Joffre ont dû faire un détour ce matin, une partie de la voie très commerçante et connue des nantais ayant été interdite à la circulation par la police.
Des banderoles jaunes et noires délimitent le périmètre devenu temporairement inaccessible.
►Notre reportage mardi 23 avril 2019
Une dizaine d'étuis de calibre 7.62
Ce que l'on sait pour le moment c'est qu'un jeune homme d'une vingtaine d'années a été tué par balle devant le bar à chicha le "Moonlight".
Sur place, la police a trouvé une dizaines de douilles qui seraient selon l'AFP de calibre 7.62. Un calibre qui peut être utilisé par des armes de poing mais plus probablement aussi par une arme automatique.
Selon un témoin, tout s'est passé en moins d'une minute :
"J'ai été réveillé vers 1h45 du matin par plusieurs coups de feu, nous raconte ce témoin qui habite à proximité. Des tirs rapprochés, pas comme pour un pistolet, plutôt une arme automatique. Dans la rue, devant le bar, il y avait une voiture arrêtée à contresens et une moto ou un scooter sur lequel est reparti un homme qui tenait une arme."
La victime emmenée par des témoins aux urgences
Le bar était plein à cette heure de la nuit. De nombreux jeunes sont alors sortis. L'un d'eux à voulu appeler les secours mais beaucoup ont quitté rapidement les lieux peu désireux sans doute de voir revenir le tireur.
"Trois ou quatre jeunes ont rapidement pris la victime pour la mettre dans une voiture et l'emmener aux urgences. Il avait l'air déjà mal en point".
Quant au deux-roues et à la voiture, ils sont repartis en direction de l'église Saint-Clément.
La rue Joffre où se succèdent de nombreux bars avait déjà été le théâtre d'une fusillade il y a quelques années.
Dans la journée, le procureur de la République, Pierre Sennes, a précisé que "les tirs ont été nourris" et qu'il n'est pas encore possible de préciser si l'homme décédé des suites de ses blessures, était visé ou non. L'enquête devra le déterminer.