Plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées sur le lieu du drame, quai Wilson.
Depuis la fête de la musique, il y a un mois, Steve Maia Caniço 24 ans a disparu et on est sans nouvelles de lui. Sa famille, ses amis, sont désemparés. Désormais les réseaux sociaux résonnent d'une seule question : Où est Steve ? Pour exiger la vérité.
Quai Wilson à Nantes, rassemblement, un mois après la disparition de Steve Canico. #OuEstSteeve.
— Quentin (@QuentinDvl69) 20 juillet 2019
Reportage ce soir @F3PaysdelaLoire pic.twitter.com/veIAHdbfeK
Réaction d'Emmanuel Macron
Sur une étape du Tour de France, entre Tarbes et le col du Tourmalet, Emmanuel Macron a déambulé près d'une heure et demie dans les rues de Bagnères-de-Bigorre. Interpelé sur cette affaire, il s'est dit "très préoccupé par cette situation". "Il faut que l'enquête soit conduite jusqu'à son terme", mais "il ne faut pas oublier le contexte de violences dans lequel notre pays a vécu" et "le calme doit revenir dans le pays", a déclaré le chef de l'Etat.
Une mobilisation qui s'amplifie
Depuis les réseaux sociaux les appels à la vérité n'en finissent pas. La mobilisation locale est totale et commence à se propager. Des élus à l'Assemblée nationale ont interrogé le Ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, sur cette affaire. La maire de Nantes, Johanna Rolland, a encoyé un courrier dans le même sens.
Après avoir alerté immédiatement M.le Préfet fin juin, je viens d'écrire au Ministre de l'Intérieur concernant l'opération policière qui s'est déroulée dans la nuit du 21 au 22 juin dernier et la dramatique disparition de Steve Maia Caniço. Retrouvez ce courrier ci-dessous pic.twitter.com/FwgQThmjmX
— Johanna Rolland (@Johanna_Rolland) 18 juillet 2019
Plaintes et enquêtes
Plusieurs enquêtes sont en cours pour éclaircir les événements de la nuit du 21 au 22 juin et l'opération controversée de la police. Le 3 juillet une plainte collective de 89 participants pour "mise en danger de la vie d'autrui et violences volontaires par personnes dépositaires de l'autorité publique", a eté confiée à l'IGPN (l'Inspection générale de la police nationale).
Cinq procédures sont menées en parallèle, dont une enquête administrative conduite par l'IGPN et une enquête de la police judiciaire à la suite de "dix plaintes de policiers qui ont été blessés lors des événements de la Fête de la musique", a déclaré Pierre Sennès, procureur de la République à Nantes.
De même , Le Défenseur des droits Jacques Toubon s'est également auto-saisi pour enquêter sur cette soirée. Cette affaire fait l'objet d'une information judiciaire, pilotée par un juge d'instruction. Une trentaine d'auditions ont été réalisées à Nantes mais c'est désormais la police judiciaire de Rennes qui a repris la main.
Reportage