Au lendemain de la charge policière devant le lycée Guist'hau de Nantes, une intersyndicale de Loire-Atlantique dénonce la façon dont s'est passée l'intervention.
Le jeudi 30 janvier au matin, les forces de l'ordre sont intervenues en force pour lever le blocage du lycée Guist'hau à Nantes. Les personnes présentes manifestaient contre la réforme du bac et particulièrement contre les nouvelles épreuves communes de contrôle continu (E3C). Dans un communiqué, une intersyndicale CGT/FO/FSU/Solidaires "dénonce avec la plus grande fermeté l'utilisation de gaz lacrymogènes et de violences physiques".
L'intersyndicale précise que "le maintien de l'ordre ne saurait se faire en s'attaquant de la sorte à des jeunes non-violents, blessés pour certains, choqués pour d'autres". Elle renvoie la responsabilité d'empêcher ces violences au préfet.
Réponse de la police
Le directeur départemental de la sécurité publique, Benoît Desferet, a rappelé dans un communiqué les conditions d'une intervention de la police nationale devant un lycée. "Elle ne se fait que sur réquisition explicite du chef d'établissement". Il précise que pour le lycée Guist'hau, cette réquisition a été renouvelée à plusieurs reprises sur le 17 de police secours.
► Plus d'infos sur le blocus du lycée Guist'hau :