Le procureur de la République de Nantes indique qu'un homme âgé de 57 ans a été mis en examen pour tentative de viol et agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans en récidive. Employé de restauration, le suspect a été interpellé lundi à son domicile, à Vertou en Loire-Atlantique.
Un homme âgé de 57 ans a été mis en examen pour tentative de viol et agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans en récidive. Employé de restauration, le suspect a été interpellé lundi à son domicile, un foyer d'hébergement, à Vertou.
Le procureur de la République de Nantes ajoute qu'il était sorti du centre de détention de Nantes en 2019 après avoir purgé une peine de 16 ans de prison pour viol et tentative de meurtre.
Le 13 septembre, il a touché la cuisse d'une jeune fille de 12 ans à l'arrêt d'une station de tramway de Nantes alors qu'elle sortait du collège. Il l'a ensuite suivie jusqu'à son domicile avant de renoncer à y entrer.
Le lendemain, il a suivi une écolière de 10 ans à Saint-Sébastien-sur-Loire alors qu'elle prenait le bus pour rentrer de l'école. Il était cette fois parvenu à s'engouffrer à sa suite à l'intérieur de son domicile. "La fillette, qui s'est précipitée au deuxième étage de la maison, a fait preuve de courage en se mettant à crier, taper et pousser l'homme pour qu'il prenne la fuite", précise le procureur Renaud Gaudeul.
Les enquêteurs ont travaillé à partir d'analyses ADN. "Son interpellation s'est déroulée le matin-même de son identification", selon le procureur.
L'intéressé, qui vivait auparavant dans le Maine-et-Loire, avait été condamné par trois fois pour attentat à la pudeur à la fin des années 1980, puis pour des faits d'agression sexuelle, notamment sur des mineurs de moins de 15 ans, en 1998 puis en 2000.
Il avait ensuite été condamné en 2010 à 16 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de Maine-et-Loire pour viol et tentative de meurtre. A sa sortie de prison, il avait été placé sous bracelet électronique et faisait l'objet d'un suivi socio-judiciaire de dix ans. "Il avait également une obligation de traitement médicamenteux inhibiteur", a précisé le procureur.