Manque de lits, de moyens, non remplacement des personnels absents... Au CHU de Nantes, le personnel des urgences a voté pour une grève illimitée à partir du mardi 30 avril à minuit.
Manque de lits, service engorgé, personnel absent et non remplacé.... et un sentiment de ras-le-bol partagé par une grande partie du service des urgences du CHU de Nantes. Réunis en assemblée générale à l'appel de la CGT, FO et SUD, une quarantaine de salariés ont voté ce mardi, à l'unanimité, une grève illimitée qui débutera le 30 mai à minuit.
"Les urgences seront assurées, car le personnel sera assigné. Mais le taux de grévistes permettra de mesurer la colère des salariés", rassure ce délégué CGT qui ajoute "On ne va pas fermer les urgences !"
Un préavis pour demander plus de médecins et d'aides-soignants
Le préavis demande le remplacement de tous les arrêts maladie, la titularisation des personnels en CDD, le recrutement d'un interne, d'un médecin pour assurer l'accueil et l'orientation, de plusieurs aides soignants, et le versement d'une prime de 300 euros par mois pour tous les salariés.
Les revendications portent aussi sur l'organisation du service : la création d'un poste à l'accueil des urgences, la présence, jour et nuit, d'un agent de sécurité dans le hall du service.
En attendant le début du mouvement, mardi prochain, les personnels ont prévu de se rassembler vendredi matin, à 8h30, devant l'immeuble de la direction, au moment du comité technique d'établissement.