La plupart seront ouverts jusqu'à l'heure du réveillon. Traditionnellement, les magasins accueillent les retardataires pour les derniers cadeaux. La nouveauté concernait cette année, l'ouverture du dimanche, autorisée sur toute la Loire-Atlantique, pour compenser les pertes liées aux gilets jaunes.
C'était une des mesures annoncées début décembre, pour compenser les pertes liées au mouvement des gilets jaunes.
En Loire-Atlantique, la préfecture autorisait tous les commerces de Loire-Atlantique (hormis l'ameublement), à ouvrir les deux derniers dimanche avant Noël.
Du coup, dimanche 23 décembre, dans les rayons de ce grand magasin de jouets de la périphérie de Nantes, les indécis et les retardataires étaient encore nombreux, comme cette cliente, ravie de sa trouvaille, un tout petit couffin pour la poupée de sa nièce de deux ans. " Je m'y prends la veille de Noël parce que j'avais vraiment pas trop d'idées. J'étais un peu au pied du mur, mais voilà, les achats sont faits. C'était mon dernier cadeau, je vais pouvoir me consacrer à la préparation du réveillon."
Pour Maxime Gaudru, gérant du Joué Club, cette ouverture dominicale autorisée par le préfet tombait à point nommé, pour compenser les pertes liées à six samedi consécutifs de mouvement des gilets jaunes. "Ça a été un petit peu difficile pour nous avec les blocages, les gilets jaunes. On a fait un mois de novembre pas terrible, donc c'est important de pouvoir ouvrir le dimanche. On a eu des autorisations un peu spéciales, donc ça nous permet de compenser un peu le chiffre qu'on a perdu au mois de novembre."
Autre ambiance... Boulevard des Poilus, un magasin de jouets de quartier à l'ancienne, loin des zones commerciales et loin du centre-ville de Nantes, le commerce n'a pas souffert des manifestations. Mais par crainte d'un effet gilets jaunes, la gérante a décidé début novembre, qu'elle profiterait de l'ouverture dominicale.
Ce dimanche, la boutique voit défiler la clientèle des habitués, les voisins du quartier venus compléter la hotte du Père Noël. Et pour le 24 décembre, la patronne s'attend à voir débarquer ceux qu'elle appelle "les tontons rigolos", des trentenaires sans réelle expérience des enfants, qui se rappellent soudain de leurs neveux et nièces : "En général, ils me disent : voilà, j'ai un budget de 20 ou 30 euros, c'est un enfant, je crois qu'il doit avoir 4 ou 5 ans peut-être. C'est un garçon ou une fille, ça au moins ils savent. Et puis après, en général, ils choisissent des choses plutôt rigolotes."
Comme la plupart des magasins de jouets, celui-ci sera ouvert jusqu'à 19h, voire 19h30.