A l'origine du courrier envoyé à la Haute autorité, il y a l'attribution d'une expertise par la mission de médiation gouvernementale à une société jugée anti-aéroport.
Ce sont les collectivités finançant le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes en Loire-Atlantique entre Nantes et Rennes qui ont annoncé ce mercredi qu'elles avaient saisi par courrier la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Elles s'interrogent sur l'attribution d'une expertise par la mission de médiation gouvernementale.
L'expertise demandée porte sur la réalisation d'un bilan carbone par la société Carbone 4.
Philippe Grosvalet, président du conseil départemental de Loire-Atlantique et président du Syndicat mixte aéroportuaire (SMA) du Grand Ouest a écrit :
"Sans remettre en cause la compétence technique de ce cabinet, la presse a révélé que ses deux dirigeants, associés fondateurs, sont aussi membres de la Fondation pour la Nature et l'Homme créée par le ministre de la Transition écologique et solidaire et que l'un d'entre eux s'est vu remettre la Légion d'honneur par le même ministre" (Nicolas Hulot - Ndlr).
Philippe Grosvalet attend que la Haute autorité confirme "qu'aucun élément concernant un éventuel conflit d'intérêts n'a été relevé".