Quel avenir pour les terres de Notre-Notre-Dame-des-Landes ? C'est la question que se posent les opposants à l'ex projet d'aéroport du Grand Ouest. Soucieux de voir leur avis pris en compte, ils se sont réunis ce lundi midi pour un pique-nique devant la préfecture de Nantes.
250 à 300 personnes se sont réunies ce lundi devant la préfecture de Loire-Atlantique à Nantes. Un rassemblement afin de protester contre la représentativité du comité de pilotage sur l'avenir des terres agricoles de la Notre-Dame-des-Landes.
Une délégation a été reçue en préfecture. Le rassemblement s'est achevé, dans le calme, vers 16h.
Il a prévu d'aller à la rencontre des "acteurs du territoire", "pour poursuivre la démarche de dialogue sur les divers projets agricoles et renouveler les propositions du gouvernement", concernant l'avenir des terres de la Zad.
À #NDDL la semaine prochaine dans le prolongement des visites d’@EPhilippePM et @Elisabeth_Borne pour poursuivre la démarche de dialogue sur les divers projets agricoles et renouveler les propositions @gouvernementFR auprès des acteurs du territoire.https://t.co/6MKGSIoMhR
— Sébastien LECORNU (@SebLecornu) 16 mars 2018
Quel avenir pour les agriculteurs de la ZAD ?
Il y a tout d’abord les agriculteurs installés sur la Zad et qui ont continué malgré la décision d’expropriation d’y exploiter des terres, ceux qu’on appelle les historiques Ils sont quatre. Ceux-là resteront de plein droit sur place.
Il y a ceux qui sont basés en dehors de la Zad mais qui avaient quelques parcelles sur la Zad. Des terres qu’ils continuaient d’exploiter légalement par le biais d’une convention d’occupation précaire signée avec Vinci ou l’Etat. Il sont 42. Pour des superficies allant de quelques ares à plusieurs hectares.
Pour ceux-là, il va falloir attendre de savoir qui sera le propriétaire désormais pour savoir ce qu’ils pourront faire. L’Etat peut les officialiser dans leur statut de locataire et vendre les terres avec le locataire.
On peut penser que c’est ce qui sera décidé.
Enfin, il y a les occupants de la Zad qui se sont installés pendant la lutte contre le projet d’aéroport et qui ont développé une activité. Ils seraient 6. Eleveurs, maraîcher, un paysan brasseur, un paysan boulanger et un producteur de plantes médicinales.
Ce qui se dit c’est qu’il y a de la place pour tout le monde. Mais pour s’installer il faut solliciter un numéro d’entreprise auprès de la Chambre d’Agriculture, faire une demande d’autorisation d’exploiter auprès de l’Etat, payer une cotisation sociale à la MSA, payer ses charges, bref se régulariser et c’est ce qui se joue en ce moment.
Les occupants sont-ils prêts à entrer dans le système ? Le système est-il prêt à les accepter ? A suivre...