Le président du syndicat mixte, Philippe Grosvalet, avait été le premier mercredi à annoncer la décision de l'Etat d'abandonner le projet controversé d'aéroport du grand ouest.
"C'est évidemment un coup de poignard pour le développement du Grand Ouest. C'est aussi une faute politique majeure qui emmène non seulement le gouvernement mais aussi les territoires et les habitants vers une impasse", dénonce le syndicat mixte du grand ouest qui regroupe 20 collectivités des Pays de la Loire et de Bretagne.Le syndicat mixte "demande la tenue en urgence d'une réunion de crise avec l'Etat pour qu'il présente désormais aux territoires concernés ses propositions qu'il assumera seul pour doter le Grand Ouest d'une plate-forme capable de faire face aux besoins des 8 millions d'habitants et dont on sait qu'elle ne pourra être réalisée sur le site actuel de Nantes-Atlantique."
C'est Edouard Philippe qui a annoncé ce mercredi l'abandon du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes expliquant que les "conditions" de sa mise en oeuvre "ne sont pas réunies".