Vu de l'ouest, consacré à l'Université Bretagne Loire. L'U.B.L. est une communauté d'universités et d'établissements, qui concerne 160 000 étudiants et 13000 enseignants. C'est la plus grosse C.O.M.U.E. de France.
Dans le grand ouest, comme partout en France, un seul mot d'ordre : l'union. Depuis janvier 2016, sept universités, 14 grandes écoles et 5 organismes de recherche sont regroupés au sein de l'Université Bretagne Loire. Une structure censée donner des super pouvoirs à l'enseignement supérieur. Oui mais lesquels ?
Une C.O.M.U.E. pour bâtir des projets ?
Sur le Campus nantais, la super fac Bretagne Loire, reste un peu obscure. Les C.O.M.U.E. sont lancés en 2013 par la loi Fioraso. Objectif : donner plus de visibilité à l'enseignement supérieur français dans les classements internationaux. Et offrir par la même occasion aux 160 000 étudiants de Bretagne et Pays de la Loire, une boite à outils pédagogique en partage .
L'Ecole d'Architecture de Nantes en est membre associé, Moyennant une adhésion de 10 à 12000 euros par an. Résultat : les étudiants nantais peuvent travailler en relation avec d'autres groupes de chercheurs, sociologues, géographes, historiens, géo-mathématiciens du grand ouest. De nouvelles formations leur sont également proposées.
Les grands amours ?
Plus forts à plusieurs, plus riches parfois. Au campus de sciences à Nantes, la C.O.M.U.E. a permis de réaliser une salle "PIXA" au premier étage de la Bibliothèque Universitaire, avec une pédagogie innovante, grâce aux technologies numériques.
Mais on est loin de l'idylle entre établissements, notamment quand il s'agit d'argent... Pour décrocher des fonds d'états d'initiatives d'excellence, Rennes, Nantes, et Brest ont plutôt l'habitude de la jouer perso. Résultat, aucun financement global obtenu...
Le ministère de l'enseignement supérieur se donne dix ans au moins pour tirer le bilan de ces regroupements d'établissements. A l'issue de cette expérimentation, libre à chacun de garder ou non/son indépendance juridique.
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