Le célèbre cheval métallique, qui avait conquis le monde entier lors de la cérémonie d’ouverture des JO, est de retour à l'atelier Blam à Nantes, lieu de sa création. Il est ensuite attendu au château de Versailles.
À l’atelier Blam, tout le monde est aux petits soins avec l’une des créations de la maison. Il s’agit de Zeus, le célèbre cheval d’argent qui avait marqué les esprits lors de la cérémonie d’ouverture des JO. La mascotte a quitté Paris et est revenue à l’atelier nantais le mardi 9 septembre. Depuis, les créateurs s'occupent de sa remise en route.
“C’est devenu une machine exceptionnelle”
Si le cheval rencontre quelques problèmes d’alimentation depuis son retour, cela n’empêche pas l’émerveillement pour l’équipe Blam.
“Ce n’est plus la même bête ; il a pris tellement d’aura, c’est devenu une machine exceptionnelle", se réjouit Maël, le chef de l’atelier, les outils en main.
Lara Pouclet, responsable de l’agence, revient sur cette aventure des JO et ses retombées. “Ça donne du sens, ça donne de la consistance, et ça redonne de l'énergie pour entamer d'autres projets, d'autres ambitions.”
Toute l'équipe a œuvré ensemble pour atteindre ce niveau de perfection et cette qualité de réalisation
Aurélien MayerDirecteur artistique et fondateur de l’atelier Blam
Une création collective
Lorsque l’on entre dans l’atelier, nos yeux se fixent immédiatement sur lui. Avec sa couleur argentée et sa structure élancée, Zeus ne peut qu’attirer notre regard. Comment a-t-il pris vie ?
"Pour concevoir l'esthétique du cheval, je me suis inspiré des guerriers samouraïs japonais et de leurs armures souvent faites en argent. Pour la mécanique, je me suis penché sur le travail de Muybridge, qui décomposait les mouvements d’un cheval au galop", raconte Aurélien Mayer, directeur artistique et fondateur de l’atelier Blam.
Il ajoute, "toute l'équipe a œuvré ensemble pour atteindre ce niveau de perfection et cette qualité de réalisation."
Il aura fallu près d’un an et une équipe d’une quinzaine de personnes qualifiées pour donner vie à l’emblème des JO et de l’atelier.
“Il va avoir un beau destin”
Le destin de Zeus à long terme est encore incertain : va-t-il rester chez ses créateurs, retourner à Paris, ou bien parcourir le monde entier ?
Aurélien Mayer n’en sait trop rien, du moins laisse-t-il planer le doute, mais pour lui une chose est sûre, "il va avoir un beau destin".
"Les choses sont en train de s'organiser pour qu'il puisse rencontrer de beaux lieux également", explique-t-il.
Pour Angela Bertelli, conceptrice et réalisatrice chez Blam, si ce cheval part pour une itinérance, “c’est sympa parce que ça laisse l'opportunité à tout le monde de le voir de près, car c'est là qu'on saisit vraiment le mouvement, les détails et toute l'énergie qu’on a mis dedans.”
Zeus doit subir quelques réparations techniques avant de repartir à la rencontre de celles et ceux qui l’admirent. Il sera exposé à compter du 26 octobre au château de Versailles.
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