La loco vapeur Pacific 231 a failli finir à la casse en Normandie, heureusement qu'une association a changé le cours des choses. Cela permet à la machine de revenir là où elle fut construite et où elle a toujours des admirateurs.
Le 29 septembre 1968, il tout juste 50 ans, la Pacific 231 G 558 était réformée. Sortie en 1922 des Batignolles, à Nantes, elle avait rendu de bons et loyaux services. Mais peut-on jeter ces merveilleuses machines sans état d'âme pour l'Histoire ferroviaire et des hommes qui l'ont construite?
Construction aux Batignolles
En s'installant à Nantes en 1920, l'usine parisienne des Batignolles avait déjà des commandes de locomotives. Entre 1921 et 1933 il en sortira 231. Celle qui fait son retour à Nantes est la seule a avoir échappé au ferraillage. L'opération sauvetage a eu lieu dans les années 80, quand d'anciens tractionnaires apprennent qu'elle devait être mise à la casse. Elle se trouvait, alors, dans le port de Dieppe où elle servait au réchauffage du fioul des bateaux. Une association est créée, la loco est restaurée par des passionnés de patrimoine ferroviaire, puis elle sera agréée par la SNCF afin d'emprunter des lignes hors TGV.
Pour comprendre l'ambiance des Batignolles dans ces années 20-30 retour en arrière avec ce reportage de Jean-Pierre Brénuchon et Jean-Marc Lalier.
L'union des techniques et des hommes est toujours aussi forte presque 100 ans après la construction de la machine et 50 ans après sa réforme.
Pour l'occasion, journée porte ouverte sur la loco Pacific 231 et voyage dimanche au Croisic sur la ligne qu'elle desservait jusqu'en 1968. Ce voyage est complet depuis des jours.
Mais vous pouvez embarquer pour un voyage privé avec notre équipe Fabienne Evin et Vincent Raynal. Emotions et belles images assurées.
L’association Pacific Vapeur Club organise environ 400 voyages par an principalement en Normandie.