Les grosses chaleurs de l'été ont bouleversé la vie dans les ruches. Et les reines se sont retrouvées bien démunies pour faire vivre leur petit monde. Il n'y a pas eu de mortalité importante mais moins de naissances.
L'intelligence des abeilles n'est pas une légende. Les expériences réalisées par les éthologistes montrent que ces animaux ont une organisation sociale très avancée et surtout des facultés cognitives très développées. Elles sont capables d'une adaptation impressionnante et d'une intelligence collective imparable.
Grosses chaleurs et diète
Coups de froid au printemps, canicule et sécheresse cet été, les abeilles ont souffert cette année. Il s'est passé de drôles de choses dans les ruches. Durant la sécheresse, la sève n'est plus montée dans les fleurs que butinent habituellement ces dames.Moins de nectar et de pollen pour se nourrir, les reines ont arrêté de pondre. Avec moins de naissances et donc moins de travailleuses, l'activité dans les ruches a chuté.
En nourrice durant l'hiver
Les apiculteurs de la région vont devoir les nourrir durant tout l'hiver, avec des sirops riches en oligo-éléments et du candi. Un sirop durci qu'elles grignotent pour se refaire une santé. A la fin de l'hiver on fera un bilan. La but est d'arriver à augmenter la production qui a baissé de 40% cette année.L'intelligence des abeilles
Mais pour Claude Jajolet co-président d'UNAPLA 44 , l'Union des Apiculteurs de Loire-Atlantique la bonne nouvelle est que " les abeilles sont en train de s'adapter aux changements climatiques que nous vivons actuellement." Pas plus de mortalité qu'habituellement, pas de maladies, seulement une recherche désespérée de nourriture. La floraison des lierres, cet automne, a un peu relancé la reconstitution des stocks dans les ruches.Ce phénomène a été plus sensible dans le sud-loire que dans le nord-loire.