"Un an sans salaire, pour nous, c'est l'anniversaire de la honte", les soignants non vaccinés mobilisés devant l'ARS des Pays de la Loire

Les soignants et personnels assimilés ainsi que les pompiers suspendus sans salaire depuis un an étaient mobilisés ce jeudi matin 15 septembre pacifiquement devant l’ARS des Pays de la Loire à Nantes pour demander l’abrogation de l'obligation vaccinale (loi du 5 Août 2021) et leur réintégration.

"Un an, ça suffit ! " C'était le mot d'ordre du jour pour les soignants et personnels assimilés réunis devant l'ARS des Pays de la Loire, ce jeudi matin 15 septembre, à Nantes.

Aurore est infirmière à Saint-Nazaire. Non vaccinée, elle est interdite d'exercer depuis un an. Son mari lui aussi est soignant. Depuis 10 mois plus aucun salaire. "Et nous n'avons pas droit au chômage", précise-t-elle.

"Le fait de nous suspendre, c'est tuer la notion de secret médical. Être ou non vacciné relève de ce principe de protection. Énormément de praticiens ce sont assis de fait sur la déontologie. La liberté de disposer de son corps est normalement primordiale. C'est ce que nous prônons tous les jours en tant que soignants."

Elle défend son choix parce que "les injections sont encore en phase expérimentale. Suspendre les soignants cela veut dire aussi vider les services. Mes collègues qui travaillent sont épuisées, au bout du rouleau"

 "La vaccination n'a pas empêché la propagation, ni les formes graves"

Pour la quarantaine de salariés sans revenus depuis un an "la vaccination n’a pas empêché la propagation de la Covid, de très nombreuses personnes vaccinées sont tombées malades, certaines gravement.  La situation de l’hôpital déjà très critique s’est considérablement dégradée, la médecine de ville manque elle aussi de soignants".

"L ’absurdité a souvent remplacé le bon sens comme la non-réintégration des pompiers suspendus cet été pour lutter contre les feux de forêts, les remplaçant par des pompiers étrangers non vaccinés", souligne le collectif santé 44.

 

Les suspensions ont contribué à dévaster tous les secteurs du soin : public, privé et libéral. Sous couvert d’état d’urgence, des décisions politiques honteuses ont bafoué nos droits et libertés fondamentales, bafoué le Code de la Santé publique

Collectif santé 44

 

Aujourd’hui, les personnels restent suspendus à une décision hypothétique de la Haute Autorité de Santé qui ,cet été, n'a pas été favorable à leur réintégration.  

 

Aujourd’hui, de très nombreux professionnels contraints et écœurés sont en arrêt maladie, en disponibilité et/ou démissionnent, quittent les activités du soin déjà très déficitaires

Collectif soignants 44

"

Aujourd’hui, les étudiants en santé reçoivent massivement ces injections expérimentales dont ils n'ont pas besoin à leur âge, et peinent à se projeter dans le système de santé français effondré", conclut le collectif.

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