En janvier 2024, un homme était découvert mort dans un logement à Nantes, tué depuis plusieurs mois à coups de couteau. Un individu vient d'être placé en garde à vue pour le meurtre.
Une histoire sur fond d'alcool, qui finit dans le sang. En janvier dernier, dans un immeuble de Nantes, les habitants appellent les secours à cause d'une odeur nauséabonde. Les services découvrent alors le corps sans vie d'un homme. Il s'agit de l'occupant du logement, un homme âgé de 55 ans. Il vivait là dans des conditions précaires.
Le procureur explique ce jour dans un communiqué que les enquêteurs constatent "la présence d’un traumatisme facial conséquent et surtout la présence de sept plaies pénétrantes au niveau de la zone thoracique". L'origine criminelle ne fait donc aucun doute et il s'avère que le décès datait de plusieurs mois, plus précisément novembre 2023.
"L’analyse de la scène de crime et les expertises subséquentes ont permis d’identifier la présence d’un ADN correspondant à un homme venant régulièrement au domicile de la victime, avec lequel ils s’adonnaient à la consommation d’alcool ", précise le communiqué du procureur de Nantes. Le travail des enquêteurs permettra de rassembler suffisamment d'éléments pour mettre en cause cet individu, qui a aujourd'hui 63 ans.
Placé en garde à vue le mercredi 24 juillet, l'homme a concédé qu'il était à l'origine des coups de couteau. " Il a expliqué que la victime s’était moquée de lui, ce qu’il n’avait pas supporté, le conduisant à commettre cet homicide ".
Un homme au casier judiciaire chargé
Présenté ce jeudi 25 juillet devant un magistrat instructeur, l'individu bénéficie d'une mesure de curatelle renforcée. Il a été mis en examen pour homicide volontaire commis en état de récidive légale. En effet, en 1986, l'intéressé a déjà été condamné par la cour d'assises de la Charente-Maritime pour 10 ans de prison, pour un meurtre commis en mai 1985. Plus récemment, en juillet 2003, il avait également été condamné, à Nantes cette fois, pour des faits de conduite sous l'empire d'un état alcoolique.
Ce jeudi soir, le juge des libertés prendra une décision sur son placement en détention, placement demandé par le parquet. L'intéressé risque la réclusion criminelle à perpétuité.
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