Près de 20 000 coureurs ont pris le départ des différentes épreuves de course à pied de Nantes, ce week-end. Une affluence record pour cette 42è édition, rendez-vous incontournable entre compétition et fête populaire.
Il y a les marathoniens qui courent après le chronomètre et ceux qui sont plutôt venus pour partager un moment en famille. "Je m'étais fixé cet objectif-là et mon père m'a suivi", s'enthousiasme une jeune femme. "C'était l'occasion de refaire un marathon, car ça fait huit ans que je n'en ai pas fait !", poursuit son père.
Objectif pour les 3800 marathoniens : garder le rythme sur 42 km. Pour y arriver, tout au long du parcours, un millier de bénévoles ravitaillent les sportifs. Pour eux, le marathon de Nantes est devenu une fête incontournable. "Je fais partie d'un club. Certains courent, d'autres ravitaillent. C'est sympa de voir tous les coureurs qui viennent et qui nous remercient".
Certains courent, d'autres ravitaillent. C'est un moment de communion avec tout le monde !
Bénévole
Le marathon de Nantes, ce sont des exploits sportifs évidemment, mais c'est aussi beaucoup de belles histoires. Comme celle de Maxence, douze ans, porteur d'autisme, et de sa maman Marion, qui se préparent pour, un jour, courir ensemble le marathon de New York. "Il aime ça, même si c'est un peu long pour lui, parce que je ne cours pas vite, ça lui va !".
Une affluence record
Avec près de 20 000 inscrits, dont 38 % de femmes et 1 300 bénévoles, la 42e édition de l’Abalone marathon de Nantes établit un nouveau record de participation. C'est l'événement sportif le plus important de Nantes et le 5é marathon français, avec cette particularité : un parcours 100% urbain.
Un rendez-vous entre compétition et fête populaire, où tout le monde se sert les coudes. Et malgré une météo capricieuse ce dimanche, les coureurs ont pu compter sur le soutien des supporters."On a plus trop de jambes mais on a encore de la voix pour encourager les marathoniens !".
Après des heures d'effort intense, la récompense : la ligne d'arrivée est franchie, en 3h43 pour le père et sa fille. Au bout de 20 km déjà, c'était dur, mais faut continuer jusqu'au bout. Heureusement que mon père était là pour m'apporter de l'eau".
"C'est fait ! Tous les deux finisher !", se félicite, encore essoufflée, la maman de Maxence. Ils sont allés au bout de leur objectif, en 5h30.
Et pour récompenser ceux qui sont venus au bout de cette épreuve mythique, tous repartent avec une médaille, en forme de biscuit Nantais, évidemment. Et déjà, se profile la prochaine édition avec des pré-inscriptions ouvertes. D'ici-là, les athlètes vont pouvoir profiter d'un repos bien mérité !