Le trafic passager de l'aéroport de Nantes Atlantique a progressé de 8,2% en 2013, approchant les 4 millions de voyageurs a annoncé Vinci Airport, gestionnaire de l'aéroport, qui espère en 2014 un début des travaux préparatoires de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes destiné à remplacer Nantes Atlantique.
Nantes Atlantique a accueilli 3.930.849 passagers l'an passé mais a enregistré une baisse de 1,99% des mouvements des avions commerciaux, à 46.967 mouvements.
La progression du nombre de passagers transportés représente "la plus forte croissance des grands aéroports français, nettement supérieure à la moyenne du trafic en France (+2,43%) et en Europe (+3,2%)", a souligné dans un communiqué Vinci Airport.
La baisse du nombre de mouvements, liée de son côté à un meilleur taux de remplissage des avions, est un "phénomène conjoncturel et non structurel", a assuré la direction.
Onze nouvelles lignes ont été ouvertes et le trafic Europe progresse de 17,3%, "en particulier sur les vols réguliers qui terminent l'année à +20,56%", souligne Vinci Airport. Le trafic vers le reste de la France a augmenté de 10,5%. En revanche, le "trafic charter global recule de -8,8% du fait d'une forte baisse du trafic charter à l'international (- 24,8%)", en particulier en raison d'une chute vers la Tunisie (-21,3%) et "la quasi disparition du trafic vers l'Egypte".
"Dans un contexte économique fragile, les perspectives 2014 restent prudentes (+ 2,5%)", indique la direction. Les risques de saturation des infrastructures de Nantes Atlantique figurent parmi les arguments avancés par l'Etat pour justifier la construction du nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes.
Confié en décembre 2010 à la filiale de Vinci "Aéroport du Grand Ouest", cette réalisation devait initialement être inaugurée en 2017 mais les travaux préalables qui auraient dû débuter à l'automne 2012 sont restés en stand by depuis lors, en raison d'une importante opposition sur le terrain.
La publication, le 21 décembre 2013, d'arrêtés préfectoraux environnementaux (espèces protégées et loi sur l'eau) autorise cependant désormais formellement le début des travaux.
Avec AFP