"Je souhaite qu'il soit construit et je fais en sorte qu'il puisse être construit", a déclaré le ministre des transports sur la radio RMC, réaffirmant l'engagement du gouvernement Ayrault sur ce projet d'aéroport.
Nouveau camouflet pour les opposants
Déjà hier Bruxelles avait estimé que la subvention de 150 millions d'euros octroyée par les autorités françaises à la société Aéroports du Grand Ouest, filiale du groupe Vinci, pour la réalisation de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, "est compatible avec les règles de l'UE relatives aux aides d'État"."Cet aéroport répond à une nécessité de croissance. La procédure est lancé, elle a été signée, le contrat a été signé pour la construction", a ajouté Monsieur Cuvillier. Et de préciser :
Pratiquement tous les contentieux qui ont été lancés, et ils ont été nombreux, contre Notre-Dame-des-Landes ont été des contentieux perdus par les opposants
En septembre, la Commission avait déjà renoncé à ouvrir une procédure d'infraction contre la France comme le demandaient les opposants à l'aéroport.
Compatibilité environnementale
Le dossier n'est cependant pas clos et la Commission cherche toujours à s'assurer que le projet d'aéroport est compatible avec la législation européenne en matière environnementale.Sur ce point, Frédéric Cuvillier a loué la "phase de dialogue" prévue pour améliorer le projet, reconnaissant que "les dispositifs, notamment d'un point de vue environnemental, n'étaient pas suffisamment précis".
A l'heure actuelle, Notre-Dame-des-Landes vise théoriquement une mise en service en 2017 pour remplacer l'actuel aéroport de Nantes Atlantique.
Mais les travaux préparatoires ont déjà pris un an de retard.
Avec AFP