Alors que l'heure était aux affrontements depuis trois jours sur la Zad, ce jeudi est une journée consacrée au déblaiement des "squats" détruits ou en cours de destruction.
Les accès routiers de la Zad étaient fermés à la circulation tôt ce jeudi matin. L'un de nos journalistes a pu constater que les gendarmes mobiles contrôlaient l'accès à la Zad depuis les Ardillières. Impossible d'entrer sans présenter sa carte de presse.
Sur la Zone à défendre, une autre de nos journalistes a rencontré des opposants venus récupérer quelques effets personnels sur les lieux de vie détruits par les forces de l'ordre. Tandis que d'autres rechargeaient les barricades dressées en différents points en "munitions".
Les gendarmes mobiles présents sur site sécurisent le déblaiement des "squats" détruits depuis le début des opérations lundi.Peu avant 11h, une quinzaine de véhicules sont aussi arrivés sur le site par ce carrefour des Ardillières : un 4x4 de la sécurité civile en charge du déminage, des tractopelles, des tracteurs et des camionnettes, des véhicules transportant des gendarmes mobiles.
A signaler cependant en début de matinée, une barricade de pneus enflammée sur la RN 165 vers 07h. Elle a occasionné des bouchons entre Nantes et Vannes dans les deux sens de circulation.
La C1, l'un des petits axes sur la Zad est ce jeudi matin coupé par un bus renversé sur la chaussée.#ZADPartout #ZADResist #NDDL #ZAD pic.twitter.com/JxX3x1OVZF
— Micha Grebsnig (@brulla_micha) 12 avril 2018
Depuis le début de l'opération lundi, 29 "squats" ont été évacués, 13 pour la seule journée de mercredi. 26 ont été détruits, trois étaient en cours de destruction mercredi soir.
La préfète a été assignée "en urgence" par un zadiste qui conteste la légalité de son expulsion, lundi, du lieu dit des "100 noms".
Une audience sur cette affaire se tenait jeudi matin devant le tribunal de grande instance de Nantes.