Après l'annonce par le Premier ministre Edouard Philippe samedi soir de fermer dès minuit "des lieux recevant du public" et "non indispensables à la vie du pays", la vie s'organise. A Saint-Nazaire, sur le marché, ce dimanche matin, il y avait quasi autant de monde que d'habitude.
A Saint-Nazaire, l'affluence est normale au marché des Halles ce dimanche matin.
Ce commerçant, comme tous les autres, sert ses clients avec des gants. Il est vendeur de pommes de terre et il n'arrête pas.
Bintje ou Charlotte, la patate part à une vitesse folle. Il n'a jamais vu une telle file d'attente !
Mais il nous l'a dit et l'a affiché sur un papier : c'est son dernier marché jusqu'à nouvel ordre. Installé au nord-ouest de la Loire-Atlantique, il est proche du Morbihan, l'un des foyers du virus (Carnac, Crac'h...), avec son métier en contact avec tous les publics, il ne veut pas faire le marché de trop.
Même si la cote de la patate est en hausse. De même que celle des oeufs.
Idem pour le Bistrot du Grand Pavois, quartier du Petit Maroc à Saint-Nazaire, où ce dimanche matin patron et salariés échangeaient sur la gestion de la marchandise alimentaire.
Le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé samedi soir la fermeture dès minuit "des lieux recevant du public" et "non indispensables à la vie du pays". Des mesures drastiques visant à enrayer la propagation du coronavirus en France. Pour Edouard Philippe, il n'y a pas "suffisamment de prise de conscience par les Françaises et les Français de l'importance de leur rôle face au virus".