Les accès à plusieurs plages ont été libérés certes, mais la surveillance s'organise pour tout regroupement, pique-nique et autres situations statiques. Pour l'Ascension, la gendarmerie a fait appel à un binome à cheval.
On peut à nouveau profiter de certaines plages sur le littoral des Pays de la Loire mais à condition de respecter les horaires d'ouverture et d'y avoir une activité dynamique.
Si, sur les pelouses des villes, il semble autorisé de profiter béatement du beau temps, sur les plages (même immenses), il est interdit de dérouler la serviette ou même de poser son seau et sa pelle. On doit BOU...GER ! Nager, courir, marcher, plancheàvoiler, ce que vous voulez mais bouger.
Et pour faire respecter cet arrêté, la police a utilisé le samedi 16 mai dernier un drone au dessus de la plage de La Baule. Equipement déjà sollicité pendant le confinement à plusieurs reprises.
"Il s'agissait du drone de Rennes, nous a-t-on précisé, puisqu'il est équipé d'un mégaphone permettant de délivrer des messages."
Décision du Conseil d'Etat
Mais il ne sortira pas lors du week-end de l'Ascension, c'était pourtant prévu, une décision du Conseil d'Etat est passée par là.Dans un communiqué, la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés, qui s'est intéressée à l'utilisation des drones pendant le confinement, annonce que le Conseil d'Etat a enjoint l’État "de cesser, sans délai, de procéder aux mesures de surveillance par drone, du respect, à Paris, des règles de sécurité sanitaire applicables à la période de déconfinement". Décision en date du 18 mai.
Cette décision valable pour Paris fera sans doute jurisprudence et pourra donc être citée en référence si on venait à faire un recours dans de prochaines utilisations similaires des drones partout ailleurs sur le territoire national.
En revanche, on recroisera les binomes à cheval, déjà vus pendant les opérations de contrôle du confinement.
Basés au Lion d'Angers, ces gendarmes "montés" seront présents ce samedi 23 juin après-midi sur les plages de Saint-Brévin-les-Pins.