Iris est le premier bébé né par procréation assistée à l'hôpital de Saint-Nazaire

En Loire-Atlantique, les couples devaient se déplacer à Nantes pour toutes les étapes nécessaires à la procréation médicale assistée (PMA). Depuis janvier 2023, ils peuvent avoir recours à cette technique à l'hôpital de Saint-Nazaire. Les parents d'Iris sont les premiers à avoir bénéficié de cette nouvelle structure.

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Arrivée avec un mois et demi d'avance, Iris se porte aujourd'hui à merveille. Elle est née grâce à une fécondation in vitro réalisée à Saint-Nazaire, des conditions optimales pour ses parents.

"Faire la route jusqu’à Nantes nous paraissait compliqué. On l’aurait fait quand même s’il n’y avait pas eu le centre de PMA à Saint-Nazaire, confirme Élodie Gouin, maman d'Iris. C’est un soulagement pour nous d’avoir tout à proximité, pour les traitements".

"Tout se fait au même endroit"

Élodie et Kevin Gouin ont bénéficié de l'ouverture le 23 janvier 2023 du tout nouveau centre d'assistance médicale à la procréation sur le littoral, un projet porté pendant 10 ans par Julien Bancquart, gynécologue à la cité sanitaire et coordinateur du centre d'assistance médicale à la procréation. La proximité de ce centre sur le littoral est une avancée dans un parcours long et fastidieux pour les couples.

"Les patientes ont un seul numéro, deux secrétaires, trois médecins. Il y a un numéro de référence, un site internet. Tout se fait au même endroit, les prélèvements de sperme, les consultations, explique Julien Bancquart. On va avoir une psychologue très prochainement."

Depuis son ouverture, cinq bébés sont nés grâce à ce nouveau parcours de PMA. Le centre de Saint-Nazaire est complémentaire des quatre autres du département, tous situés à Nantes. Il s'inscrit dans un maillage de territoire afin de répondre humainement à une épreuve intime.

"Pour chaque tentative, on espère avoir des embryons congelés pour avoir un maximum de chance de grossesse. Parfois, il faut faire trois, quatre tentatives, explicite le docteur Audrey Uk, biologiste. Cela peut représenter parfois cinq, six transferts, voire plus, avant d’arriver à une grossesse qui tienne".

L'agenda de l'équipe médicale est plein jusqu'en janvier. La fierté éprouvée par la venue au monde d'Iris n'est que le début d'un projet qui devrait à terme permettre aussi la congélation des ovocytes autorisée par la loi de bioéthique d'août 2021.

Le reportage de Stéphanie Pasgrimaud, Christophe François et Nicolas Guilbaud

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