La CGT des ports, de l'énergie et de la chimie appelait à la grève ce jeudi sur le port de Saint-Nazaire. La manifestation vise à faire une piqûre de rappel de la mobilisation contre la réforme des retraites dans l'attente de la seconde grève générale prévue mardi 31 janvier.
La CGT n'entend pas faire retomber la pression après le succès de la grève intersyndicale contre la réforme des retraites du 19 janvier.
À Saint-Nazaire, une manifestation a eu lieu à partir de 11h sur le quai de Darses ce jeudi 26 janvier à l'appel de la CGT des ports et docks, de l'énergie et de la chimie (raffinerie). Entre 500 et 600 personnes ont manifesté, et la raffinerie de Donges a été bloquée.
L'objectif : pousser le gouvernement à retirer la réforme très controversée des retraites et permettre le départ "à 60 ans à taux plein", déclare Fabrice David, secrétaire général de l'union départementale de la CGT de Loire-Atlantique.
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"Le gouvernement n'écoute pas la rue"
Sur place, des travailleurs de secteurs phares du bassin nazairien : des salariés de la centrale de Cordemais, de la raffinerie de Donges ou encore des dockers du port de Saint-Nazaire.
Selon Fabrice David, ce type de mobilisation est stratégique. "L'objectif c'est de développer la grève un peu partout parce qu'on sait par expérience que le gouvernement n'écoute pas la rue", explique-t-il.
On a besoin de poser les outils parce que quand ça touche l'économie, le gouvernement est obligé de réagir.
Fabrice DavidSecrétaire général de l'union départementale de la CGT 44
En "effet tremplin" pour le 31 janvier
"On a trois secteurs importants mobilisés ce matin, mais il faut absolument que l'ensemble des professions se mobilisent également pour que le gouvernement retire ce projet", poursuit le secrétaire générale de la CGT 44.
Délégué syndical de la CGT à la centrale de Cordemais, Fabien Deschanp confie que cette journée de rassemblement ambitionne aussi de "créer un effet tremplin" pour la prochaine grève générale du 31 janvier.
L'action pourrait se répéter dans les prochaines semaines, puisque le but est de "développer partout des grèves reconductibles le plus vite possible, pour que le gouvernement retire ce projet", affirme Fabrice David.
"On ira jusqu'au bout du retrait de la réforme, renchérit-il, on a une unité des huit organisations syndicales, ce n'était pas arrivé depuis longtemps".
Un assemblée générale en début d'après-midi décidera de la marche à suivre.
