"Désolé pour ce que je vais faire", ce sont les mots du texto envoyé par le gendarme, mort hier à Saint-Nazaire, quelques minutes avant le drame. Contrairement aux premières informations, c'est lui qui a tiré sur sa compagne et non l'inverse.
Il est 13h20 ce jeudi à Saint-Nazaire, quand Charlotte, une jeune femme de 19 ans, appelle son père pour lui faire part des menaces que lui profère son compagnon, gendarme : "Victor me menace, viens vite..." Quelques minutes plus tard, le jeune militaire envoie à son tour un message à un ami : "Désolé pour ce que je vais faire..."
Le drame est alors en train de se jouer dans l'appartement du 53 avenue de la République en centre-ville. Le gendarme tire deux fois sur la jeune femme, retourne l'arme contre lui et se tue.
Il s'agit donc d'un drame passionnel. Quelques jours plus tôt, les deux jeunes gens avaient en effet rompu.
Le jeune militaire était en permission depuis le 6 septembre. Il n'aurait donc pas dû avoir son arme de service en sa possession. Selon les premiers éléments de l'enquête à ce sujet, on sait que le gendarme est retourné dans sa caserne mardi soir où il aurait pu récupérer cette arme.
L'enquête se poursuit.