C'est un mouvement qui est national. La loi de transformation de la fonction publique qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2022 mobilise contre elle les agents territoriaux. A Saint-Nazaire, les agents de la ville font la grève du nettoyage pour le deuxième week-end consécutif.
Voilà plusieurs mois que les agents territoriaux de différentes villes se mobilisent contre la loi de transformation de la fonction publique.
Cette loi qui vise à harmoniser le temps de travail entre public et privé doit entrer en application au 1er janvier 2022. Pour beaucoup de fonctionnaires territoriaux, cela équivaut à plusieurs jours de congés en moins dans l'année.
A Saint-Nazaire, c'est le deuxième week-end de suite que les agents du service de propreté se mettent en grève et ce mouvement doit se poursuivre chaque week-end jusqu'à la fin de l'année.
"On passe de 1593 à 1607 heures (par an), explique Enki, un agent de la ville en grève. Tous les agents de la ville font déjà 1607 heures. Ils nous suppriment deux jours de congé et ils ne nous augmentent pas ! C'est une régression sociale."
Des négociations sont en cours pour faire reconnaître la pénibilité du travail des agents chargés de la propreté, ce qui leur permettrait de ne pas passer aux 1607 heures.
Ce samedi matin, 15 agents étaient en grève sur les 42 que compte ce service à Saint-Nazaire. Un mouvement dont les conséquences devraient se voir notamment dès dimanche matin sur la place du Commando qui ne sera pas nettoyée.
Ils ont reçu le soutien de leurs collègues de la CARENE, l'agglomération de Saint-Nazaire. Contrairement à ce qui a pu être dit par ailleurs, les grévistes n'appellent pas le public à déposer ses sacs de déchets sur le front de mer ou en centre-ville.