Ils sont le fleuron de notre industrie, pas seulement régionale, mais nationale. La vente au transalpin Fincantieri a été annulée la semaine dernière. Et c’est donc une nouvelle page qui s’écrit pour les chantiers de Saint-Nazaire.
Quel peut être l’avenir des Chantiers qui a un carnet de commandes plein pour les 5 prochaines années mais qui fait face à une crise inédite de la croisière ?
Pour en parler, Virginie Charbonneau reçoit en plateau deux invités
- Vincent Groizeleau, rédacteur en chef meretmarine.com
- Nathalie Durand-Prinborgne, déléguée Force Ouvrière aux Chantiers de l’Atlantique
►Voir ou revoir l'émission (diffusée le 7 février à 11h30)
Les Chantiers de l’Atlantique sont à un tournant de leur histoire. Convoités par l‘Italien Fincantieri, ils vont finalement rester français puisque le rachat a été annulé la semaine dernière. Alors quel sera l'avenir de ce fleuron de l’industrie française ? Il emploie 3300 personnes, et fait travailler autant de sous-traitants chaque jour à Saint-Nazaire.
►Retour sur l'histoire des chantiers de l'Atlantique
Un reportage sur l’histoire des chantiers, des consécrations du France et du Normandie, aux plans sociaux des années 80, en passant par le renouveau des années 2000 avec le Queen Mary II et les géants des mers construits ensuite.
L'Etat, actionnaire principal
L’Etat, majoritaire à hauteur de 84%, est l’actionnaire principal. Cette nationalisation qui devait être provisoire dure maintenant depuis plus de deux ans.
Un homme a créé la surprise au lendemain de l’annonce du retrait de Fincantieri : Jean-Claude Bourrelier. Le fondateur du groupe Bricorama n’a rien à voir avec l’industrie navale mais se dit prêt à investir plusieurs dizaines de millions d’euros dans les Chantiers de l’Atlantique.
Pour la première fois, il répond aux questions d’un média télévisé et reçoit nos équipes pour présenter son projet de reprise ainsi que sa vision des Chantiers de l’Atlantique.