Fin septembre était inauguré le Premier parc éolien en mer de France. Mais aujourd'hui, la taxe éolienne, c'est la taxe qui fâche. Il y a des gagnants et des perdants. Un nouveau mode de calcul prend en compte désormais les résidents secondaires et non plus les habitants à l'année pour compenser l'impact visuel. Pour le bonheur de la Baule et le malheur de Saint-Nazaire.

Le Maire de Saint-Nazaire ne décolère pas, la taxe éolienne que sa commune devait toucher pendant la durée d'exploitation du parc est réduite de 20%. Son montant s'élèverait à un million d'euros. Un nouvel amendement voté mi-décembre prend en compte les résidences secondaires, déplore David Samzun, le maire de Saint-Nazaire.

Je trouve ça particulièrement injuste dans cette ville qui loge, qui produit. Cette ville qui a un taux de logement social autour de 30%

David Samzun

Maire de Saint-Nazaire (PS)

"Le gouvernement, l'Etat, a choisi de valoriser les communes qui ont un nombre important de résidences secondaires et donc, je trouve ça particulièrement injuste dans cette ville qui loge, qui produit. Cette ville qui a un taux de logement social autour de 30%. Et on préfère donner le signal sur des résidences secondaires, sans que ça change leur quotidien".

Du côté de la Presqu'île, Franck Louvrier, le maire de la Baule, lui se frotte les mains. Il était intervenu auprès du président de la République lors de l'inauguration du parc éolien en mer fin septembre pour modifier cette répartition de la taxe.

"Le maire de Saint-Nazaire, il faut le défendre. C'est-à-dire, que bien évidemment, il part d'un principe simple, c'est qu'ayant moins de résidences secondaires, il est moins rétribué. Et je pense que c'est normal qu'à partir du moment où l'état a prévu de rétribuer une certaine somme à Saint-Nazaire, il doit tenir sa parole", estime Franck Louvrier, maire de la Baule (LR).

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Fin septembre était inauguré le Premier parc éolien en mer de France. Mais aujourd'hui, la taxe éolienne, c'est la taxe qui fâche. Il y a des gagnants et des perdants. Un nouveau mode de calcul prend en compte désormais les résidents secondaires et non plus les habitants à l'année pour compenser l'impact visuel. Pour le bonheur de la Baule et le malheur de Saint-Nazaire. ©Reportage d'Elodie Soulard, Boris Vioche et Mattéo Gaudin

(Reportage de Elodie Soulard, Boris Vioche et Matteo Gaudin)

4,5 millions à se partager entre les 13 communes concernées

Aujourd'hui , 13 communes contre 9 au départ se partagent un gâteau de 4,5 millions d'euros par an. Le maire de la station balnéaire de Batz-sur-Mer, se félicite de ce nouvel amendement. Sa population doublant avec les résidences secondaires. Le reportage d'Elodie Soulard, Boris Vioche

Là, on tient compte des résidents secondaires, donc pour nous c'est très important puisqu'il faut savoir qu'en fait, on n'a que les inconvénients des éoliennes, on n'a aucune retombée économique

Marie-Christine Le Huédé

Maire de Batz-sur-Mer (SE)

"On a effectivement vue sur la totalité du champ éolien, donc 80 éoliennes, avec un impact visuel particulièrement important", explique Marie-Catherine Le Huédé, maire de Batz-sur-Mer.

La répartition de cette taxe éolienne évoluera peut être encore... Le Sénat doit se pencher sur cet amendement en fin de semaine.

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