Loire-Princesse : le fleuve sauvage plus fort que le bateau de croisière

Décidément la Loire-Princesse joue de mal chance, début mai le navire n'avait pu ralier Saint-Nazaire en raison de l'état de la mer, début juin le courant du fleuve a été trop fort pour passer le seuil de Saint-Florent-le-Viel

Le navire a été conçu pour naviguer sur le dernier fleuve sauvage d'Europe. Avec son très faible tirant d'eau il doit pouvoir passer sur les bancs de sable en période d'étiage. Ses concepteurs l'ont doté de deux roues à aubes latérales pour lui permettre d'avancer.
Une conception qui complique la vie de l'équipage en fonction des conditions de navigation souvent complexes. En mai, ce sont les vagues et le vent sur l'estuaire qui ont contraint la Loire-Princesse à un accostage à Pambeuf. La semaine passée, le petit paquebot fluvial n'a pas pu franchir le seuil de Saint-Florent-le-Viel sur la route qui le conduisait de Nantes à Angers.


CroisEurope son armateur ne désespère pas de trouver une régularité dans le déroulement de ses croisières : "Le design des roues à aubes est en pleine évolution et va subir des modifications pour l’optimiser". Et d'ajouter qu'aucun navire à roues à aubes n'a navigué sur la Loire depuis plus d'un siècle et que les concepteurs du Loire-Princesse n'ont pu bénéficier d'aucun retour d'expérience.


Le reportage d'Olivier Quentin et Jean-Marc Lallier



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