L'université d'Angers a été le théâtre d'un exercice grandeur nature de simulation d'une attaque terroriste ce mercredi matin, dans le cadre du plan "attentat".
Cet exercice était organisé par la préfecture. Les forces de secours et de sécurité se sont mobilisées aux côtés des personnels et des étudiants de l'université d'Angers pour jouer un scénario d'attaque terroriste dans un amphithéâtre de la fac.
Les victimes ? De vrais étudiants, maquillés, pour certains, afin de rendre la scène plus réaliste.
D'importants moyens ont été mobilisés pour l'occasion : police, gendarmerie, pompiers, sécurité civile... autant d'intervenants qui ignoraient tout du scénario, piloté par la Préfecture.
Seuls les journalistes, informés au compte-goutte lors de point-presse fictifs, ne participaient pas à l'opération.
Un dispositif grandeur nature mis en place afin de "tester notre organisation collective, se connaître tous ensemble et voir comment on travaille", explique Cécile Guilhem, directrice de cabinet de la préfecture du Maine-et-Loire " mieux connaître chacune de nos méthodes de travail".
2h et demi après le déclenchement de l'alerte, c'est au son de coup de feu pré-enregistrés que les hommes du Raid et du GIGN donneront l'assaut final pour neutraliser les terroristes retranchés. Point d'orgue de cet exercice attentat.
Une intervention simulée, mais prise très au sérieux par le ministère de l'intérieur. Ce mercredi matin, un spécialiste de la gestion de crise avait même été dépêché sur place pour observer le déroulement des opérations.
Les services qui se sont coordonnés pour cet exercice un prévu de faire un retour d'expérience dès la fin de l'exercice mais aussi "à froid, plus tard, pour décliner toutes les opérations, comment ça s'est passé minute par minute, la prise en charge de cet attentat fictif" afin d'être opérationnels le cas échéant.