Ce vendredi après-midi, au stade Jean Bouin d'Angers, des centaines de personnes se sont rassemblées pour un exercice de sécurité "grandeur nature" visant à développer la "culture du risque" en se préparant à d'éventuels événements dramatiques.
Développer la "culture du risque"
"Dans le contexte de péril diffus auquel notre pays est confronté, il est plus que jamais nécessaire de développer notre culture du risque, de tester les procédures d’urgence existantes et la coordination des équipes de secours et de sécurité" assure la préfecture du Maine-et-Loire, organisatrice de l'exercice.Plusieurs centaines de figurants ont été appelées à participer à simuler "des événements se déclarant dans les tribunes" au cours "d’un match de football (fictif) entre le SCO et l’Olympique de Marseille". Le stade doit être évacué et les victimes prises en charge, "en ménageant les conditions de l'enquête".
L'exercice vise à permettre de mettre en œuvre le plan d'évacuation du stade Jean Bouin, le plan NOmbreuses VIctimes (NOVI) et les plans "blancs" du CHU et de la polyclinique de l'Anjou.
De nombreux acteurs mobilisés
Pour réaliser cet exercice, plusieurs services de l'Etat et institutions sont mobilisés : le club de football du SCO d'Angers, des administrations comme la préfecture du Maine-et-Loire et et la Ville d'Angers, les services de santé avec le SDIS 49, l'Agence Régionale de la Santé, le SAMU, le CHU, la Polyclinique de l'Anjou et l'Associations de protection et de sécurité civiles et, enfin, les forces de l'ordre, les Polices nationale et municipal.De nombreux acteurs qui seraient amener à être prêts et opérationnels si jamais la simulation devenait réalité.