Angers : les handicapés ne veulent plus être des citoyens de seconde zone

La Loi de 2005 sur "la participation et la citoyenneté des personnes handicapées" n'y aura rien changé. Les handicapés se sentent toujours exclus. Ils manifestent aujourd'hui.

Notre reportage en vidéo
 


Toujours des bâtiments public non accessibles

Premier motif de colère, les délais supplémentaires (trois à neuf ans) accordés par le gouvernement pour rendre les établissements recevant du public (ERP) et
les transports accessibles à tous. En effet, en raison du retard accumulé depuis 2005, seulement 40% des bâtiments sont aujourd'hui accessibles.
     
 Le gouvernement plaide le pragmatisme et fait valoir que le délai supplémentaire sera limité à trois ans maximum pour "80% des établissements", mais plusieurs associations, rendues furieuses notamment par les possibilités de dérogation, ont saisi le Conseil
d'Etat.

Indemnisation minimum

Les associations déplorent également que la prestation de compensation de handicap instaurée par la loi de 2005 ne suffise pas à couvrir les dépenses. "Les
restes à charge sont très importants, en matière d'aides humaines mais également techniques
", souligne Alain Rochon le président  de l'Association des Paralysés de France (APF).
 "On a toujours une prestation qui est morcelée en fonction de l'âge", déplore-t-il par ailleurs. La loi de 2005 prévoyait de supprimer les "barrières d'âge" dans
un délai de cinq ans, mais elles existent toujours.

 Avec AFP              
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