Contrer une attaque militaire virtuelle c'est la mission imposée à l'école du génie d'Angers à 400 soldats de la 9e brigade d'infanterie de marine. Au menu, des tactiques à mettre en place pour déjouer les assauts d'un ennemi infiltré en France. Le tout entièrement simulé, grâce à la technologique.
Des grandes manœuvres, virtuelles, pour une fausse guerre, mais un véritable entraînement au combat.
L'informatique et le lieu sont sécurisés, mais les bonnes vieilles cartes d'état-major restent une valeur sure.
En rouge, l'ennemi, en bleu les forces françaises. Qui se disputent une zone minière située dans la Marne.
Au sein du poste de commandement, la situation est évaluée en permanence.
C'est l'aptitude de ces militaires à mener un combat inter-armes de haute intensité, à s'adapter, qui doit être évaluée.
"C'est comme si j'avais mes 5 000 hommes, mes 1 000 véhicules, explique le Général de Brigade Patrik Steiger, commandant de la 9e brigade d'infanterie de marine, sans avoir à les déployer et en pouvant simuler, ce qu'on ne fait évidemment jamais à l'entraînement réel, c'est à dire des pertes, des blessés, des destructions de matériel, ce genre de choses".
On ajoute des conditions de fatigue en faisant des séquences en continu, jour plus nuit, de façon à ce que les gens soient mis sous pression et aient à résonner des problèmes complexes vers 2-3h du matin
Général de Brigade Patrik Steiger
Canon césar, hélicoptère tigre, avions rafales, ponts flottants, blindés, Tous les moyens de l'armée sont utilisés au cours de cet exercice qui engage les 7 régiments de la 9e brigade d'infanterie de marine.
Une guerre pour de faux, un peu geek, pendant laquelle il est même possible, pour retravailler certaines manœuvres, de ressusciter des hommes. Ça laisse rêveur.