En 2006, Reine entre à la clinique de l'Espérance, à Angers, pour une simple occlusion intestinale. Elle en ressortira aveugle. Après neuf années de procédure, l'affaire était examinée ce mardi au tribunal de grande instance d'Angers.

Le 2 février 2006, Reine Cailton, alors âgée de 63 ans, est hospitalisée pour une simple occlusion intestinale, comme l'expliquent nos confrères du Parisien. Elle est admise en urgences à la clinique de l'Espérance à Angers mais ne sera opérée que 24 heures après son admission dans l'établissement.

Pendant ce temps, son état s'aggrave jusqu'à l'arrêt cardiaque. Ses nerfs optiques ne sont plus alimentés, elle devient aveugle. Selon les expertises médicales qui suivront, cette mauvaise prise en charge a "une relation directe, certaine et exclusive" avec son handicap.

Reine Cailton passera six semaines dans le coma. S'ensuivra une dépression. Son mari prolongera lui aussi dans la dépression. "Ma mère était une femme vive, brillante, apprêtée. Aujourd'hui, elle n'a plus goût à rien. (…) Quand ma mère me dit : 'Je ne verrai jamais grandir mes petits-enfants', cela fait très mal", confie le fils du couple au Parisien.

Au cours du procès qui s'est tenu ce mardi à Angers, l'avocat de Reine Cailton, Nicolas Orhan, a présenté plusieurs expertises médicales pointant des "négligences fautives" comme le "retard au traitement chirurgical" ou une "prise en charge inadaptée".
Le jugement a été mis en délibéré le 7 juillet prochain.



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