Angers SCO : La "dalle angevine" veut croquer la Ligue 1

Avec quatorze arrivées et presque autant de départs, Angers a dû bricoler en quelques semaines un effectif pour la Ligue 1, une situation récurrente pour le promu, qui base une grande partie de son recrutement sur un critère tout simple : l'appétit du joueur.

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"La dalle angevine", comme dans l'expression familière avoir la dalle. Plus qu'un slogan sur une banderole du kop noir et blanc, c'est la véritable marque de fabrique du SCO revenu dans l'élite, malgré des moyens extrêmement réduits.

Déjà en L2, avec 15 millions d'euros, Angers se classait dans le milieu de tableau des budgets. Cette année, promu dans l'élite, il serait relégable avec ses 22 à 24 millions. Avec une montée assurée à la dernière journée et une enveloppe de recrutement s'élevant à zéro euro, l'activité des Angevins sur le marché des transferts tient presque du miracle.

Elle est en fait le fruit d'un long travail en amont d'Olivier Pickeu, le directeur général du club et d'Axel de Lablatinière, le responsable du recrutement. "Le soir de la montée, on avait des joueurs qu'on avait imaginé si on montait pas et des joueurs si on montait, tous des profils capables de répondre rapidement "Oui à notre projet", explique l'ancien professionnel Olivier Pickeu à l'AFP.Compte tenu des contraintes financières, "on ne peut pas avoir des joueurs qui soient en situation de confort total dans leur carrière, on est plutôt sur des joueurs sur lesquels nous faisons des paris", admet le directeur général.

L'été dernier déjà, "quand on avait pris Guy Ngosso de Luzenac, Sacha Clémence de Carquefou, ou Jonathan Kodjia qui n'était pas conservé à Caen et à Reims, on n'était pas en train de se dire attention on va ouvrir la bouteille de champagne", reconnait-il.

Effet boule de neige

Cette année, quasiment toute l'équipe découvre l'élite. "Mes joueurs ne sont pas devenus subitement des joueurs de Ligue 1 en deux mois. Ils ont mérité de jouer en Ligue 1, maintenant il va falloir hausser son niveau pour devenir de vrais joueurs de Ligue 1", relève l'entraîneur Stéphane Moulin.

La plus grande difficulté c'est de se projeter vers quelque chose qu'on ne connait pas. C'est déceler un potentiel et ne pas se tromper dans ce potentiel",

continue-t-il.

Pour ne pas se tromper, Angers attache énormément d'importance aux motivations du joueur avant de signer.
"Quand on me parle d'un joueur, je me dis toujours: mais pourquoi il viendrait ici ? Si avec un joueur j'ai l'impression qu'on est un choix par défaut, je passe à autre chose", assure Pickeu qui a réveillé le club de sa torpeur. "Quand je suis arrivé en 2006, tout le monde disait que le niveau du club c'était
le bas de la Ligue 2, ou le National et que de toute façon, ici, c'était tranquille. Donc il a fallu remettre beaucoup d'énergie, beaucoup de conviction. On est passé de la douceur angevine à la dalle angevine"
, résume-t-il. "Moi, je veux travailler avec des gens positifs", détaillé Moulin, persuadé que le maintien passera aussi par là.

"Le joueur qui va être positif va en entraîner un autre et d'un seul coup c'est l'effet boule de neige", estime l'entraîneur. "L'an passé, on n'était pas meilleur que certaines équipes qu'on a devancées, mais il y a des moments où, à la lutte, ça fait la différence. Cette année on risque de l'être pour rester dans cette division et ça gagne des points sur une saison."
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