La société de maçonnerie qui était intervenue dans la construction de l'immeuble d'Angers d'où s'est effondré un balcon ce week-end, tuant 4 personnes et en blessant 14 autres, a adressé un communiqué de presse dans lequel elle se défend quant à un quelconque vice de construction. 

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La construction a été effectuée de manière classique dans le respect scrupuleux des règles de l’art, et sous le contrôle des personnes chargées de vérifier la qualité de ce type d’ouvrage.


Dans un communiqué qu'elle a adressé par l'intermédiaire de son avocat Pascal Rouiller, spécialiste en Droit Pénal, la société Bonnel, une entreprise de maçonnerie qui a participé à la construction de l'immeuble "Le Surcouf", s'est exprimée sur le tragique accident survenu samedi soir. C'est dans cet immeuble, situé au 25 rue Maillé, dans le centre ville d'Angers, qu'un balcon s'est effondré du 3e étage alors qu'une fête de pendaison de crémaillère rasemblait plusieurs dizaines de jeunes. L'accident a tué 4 personnes et en a blessé 14 autres.

Dans ce communiqué, l'entreprise assure exercer "son métier avec rigueur et sérieux depuis plusieurs dizaines d’années, et elle n’a jamais eu à déplorer le moindre sinistre corporel".

"La direction de l’entreprise et l’ensemble du personnel sont donc particulièrement touchés par le drame de ce week-end" peut-on lire par la suite, l'entreprise Bonnel adressant ses "pensées [...] aux victimes et à leurs familles."

Un peu plus loin, on peut lire que la société Bonnel "a participé avec d’autres sociétés du bâtiment à la construction de l’immeuble en cause dans le cadre d’un marché privé, et notamment à l’installation de ces balcons. Le procédé utilisé pour cette réalisation - qui remonte à 1998 - ne présente strictement aucune originalité et la construction a été effectuée de manière classique dans le respect scrupuleux des règles de l’art, et sous le contrôle des personnes chargées de vérifier la qualité de ce type d’ouvrage."

L'entretien et la maintenance en questions ? 


"La société Bonnel a donc été associée à la seule réalisation de l’immeuble mais n’a pas été d’une quelconque manière concernée par son entretien ultérieur et à sa maintenance, et ne peut donc s’exprimer sur les conditions dans lesquelles ces balcons auraient présenté une défaillance liée à une usure anormale", écrit l'avocat dans ce communiqué, avant de préciser que "la société Bonnel est aujourd’hui à la disposition de la Justice et des services d’enquête pour apporter sa pleine et entière contribution à la manifestation de la vérité."

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