Incendie mortel aux Rosiers-sur-Loire : demande de remise en liberté refusée pour un jeune Britannique

La chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Angers a rejeté aujourd'hui la demande de remise en liberté d'un jeune Britannique de 21 ans, incarcéré après avoir avoué à sa mère être l'auteur d'un incendie mortel aux Rosiers-sur-Loire il y a plus de trois ans.

Dans la nuit du 4 au 5 janvier 2012, un violent incendie avait ravagé une grande bâtisse aux Rosiers-sur-Loire dans le Maine-et-Loire, provoquant la mort d'un quadragénaire et la destruction de six logements.
L'enquête préliminaire ouverte à l'époque par le parquet d'Angers, qui privilégiait la thèse de l'accident, avait été classée sans suite après trois rapports d'expertise en ce sens.

Courant 2014, coup de théâtre. Une Britannique vivant à Exeter (Devon) annonce aux policiers anglais que son fils, blessé lors de l'incendie et qui vivait alors chez son père, lui a avoué avoir mis le feu volontairement. Le jeune homme, mineur au moment des faits, avait expliqué avoir utilisé un système complexe de mise à feu, un dispositif partant de la batterie de sa moto.

Un juge d'instruction d'Angers a alors rouvert le dossier sur l'incendie, a annoncé jeudi le quotidien régional Ouest-France. Une information judiciaire a été ouverte pour assassinat. Le suspect, qui a été extradé le 19 août dernier, est actuellement détenu à la maison d'arrêt d'Angers.

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