Des tags, en lien avec le meurtre du jeune Thomas à Crépol, dans la Drôme, ont été découverts sur la future mosquée d'Angers actuellement en construction. Des inscriptions similaires ont été découvertes sur deux autres mosquées en France.
"La mosquée d'Angers en construction vient de faire l'objet une nouvelle fois de dégradations", a indiqué à l'AFP Mohamed Briwa, le président de l'Association des musulmans d'Angers, confirmant une information du Courrier de l'Ouest.
"L'inscription "justice pour Thomas" découverte sur la clôture de la mosquée a été interprétée par les responsables et fidèles comme la volonté de ses auteurs de faire le lien entre la mort tragique du jeune lycéen et les musulmans", a ajouté Mohamed Briwa.
Outre cette inscription, des portraits du jeune Thomas ont été placardés avec les mentions "Massacre de Français, stop ! autodéfense" ou encore "Rendre les musulmans responsables de la mort de Thomas est une injustice insupportable", a précisé Mohamed Briwa.
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Le président de l'Association des musulmans d'Angers a indiqué qu'une plainte a été déposée.
Samedi, des tags islamophobes ont été découverts sur les murs de la mosquée de Cherbourg-en-Cotentin (Manche) et une mosquée de Valence (Drôme) a reçu une lettre de menaces, les deux également en lien avec le meurtre du jeune Thomas.
