En déplacement ce jeudi à Angers, le ministre de la Transition énergétique a déclaré vouloir provoquer "un choc de confiance" des Français, en simplifiant notamment les dispositifs d'aide pour que chacun soit encouragé et impliqué dans la rénovation énergétique.
"Il faut créer un choc de confiance avec les Français (...), il faut changer d'échelle", a expliqué Nicolas Hulot, en visite à Angers, soulignant que la rénovation énergétique et la baisse de consommation dans les bâtiments publics et privés constituent "un objectif qui conditionne tous les autres".Le ministre de la Transition énergétique a visité ce jeudi matin le lycée Simone Veil d'Angers ainsi qu'une résidence privée, exemple de rénovation de logements anciens.
Ce plan gouvernemental entend apporter des soutiens plus efficaces à la rénovation des logements trop énergivores, les bâtiments résidentiels et tertiaires représentant 45% de la consommation en énergie. Le secteur est à l'origine d'environ 25% des émissions de gaz à effet de serre, selon son ministère.
"Des plans, il y en a eu beaucoup. Mais, pour les résultats, on n'est pas à la hauteur", a constaté Nicolas Hulot.
Afin d'"associer les Français à tous les niveaux", il va donc falloir "clarifier, fluidifier et simplifier tous les dispositifs de soutien à la rénovation énergétique."
a-t-il lancé à l'adresse des Français.N'ayez pas peur des travaux"
Beaucoup d'efforts ont été entrepris, a-t-il poursuivi, mais "souvent soit les Français les ignorent, soit ils sont dissuadés par la complexité" des dispositifs d'aide.
Nicolas Hulot a appelé les différents interlocuteurs et acteurs du secteur à aider à cette mobilisation des propriétaires: "rien de tout ce qui pourra arriver ne se fera sans les collectivités locales", a-t-il insisté.
Il a prôné "une dynamique cohérente qui va faire converger l'ensemble des acteurs du bâtiment". Mais il faut aussi "essayer de provoquer la confiance au niveau des banques. Si elles ne jouent pas leur rôle, l'Etat le jouera", a-t-il averti.