Aider les professionnels du tourisme, en incitant les vacanciers à "faire du tourisme près de chez eux", c’est ce que propose Anjou tourisme, avec à la clef des jeux et plus d’un millier de bons à gagner
Après 2 mois de confinement, des centaines d’hébergeurs, restaurateurs et sites de visites sont dans le rouge. Pour soutenir un secteur en difficulté, l’agence départementale du tourisme de l’Anjou a décidé un plan de relance avec une campagne de communication en proximité.
Début juin, à l’heure ou les restaurants devraient être autorisés à rouvrir, des spots de publicité seront diffusés sur l’antenne de France 3 Pays de la Loire et des affiches installées dans les abribus.
300 000 sets de table seront également distribués chez les restaurateurs pour mettre en valeur les sites touristiques de l’Anjou.
Cibler les sites touristiques privés
Une aide d’urgence sera proposée aux sites de visites, en complément du plan gouvernemental de 18 milliards d’euros annoncé jeudi 14 mai par le Premier Ministre. Cette aide sera attribuée en priorité aux sites privés qui ,selon Sophie Yannou, directrice d’Anjou Tourisme, "ont de lourdes charges de structure et ne sont pas soutenus par les collectivités".On peut citer le Bioparc de Doué la Fontaine, mais aussi des sites moins connus et moins prestigieux, comme les jardins de Camifolia à Chemillé ou les croisières en bateau promenade la Gocagne sur la rivière Sarthe.
Des bons à gagner
Le clou de cette campagne de communication, c’est une opération baptisée "Solidarité tourisme" avec plus de 1 000 bons à gagner. Des bons de 50 euros chez les restaurateurs, de 40 euros dans les sites de visite et jusqu’à 400 euros chez les hébergeurs.Le jeu sera en ligne sur le site d’Anjou tourisme à compter du 4 juin et jusqu’au 15 juillet. Les bons seront valables jusqu’au 31 décembre.
"On espère un effet boule de neige", affirme la directrice d’Anjou Tourisme, "si vous gagnez un hébergement, vous irez aussi visiter un site et manger au restaurant".
Ce plan de relance sera accompagné d’une autre campagne, à l’échelon national, pour mettre en avant "les locomotives du département, telle que l’abbaye de Fontevraud".