Loïs Buellet, éleveur de volailles à Maynal, dans le Jura, s'est fait dérober plus d'une centaine de poulets vivants. Il estime le préjudice à 6 000 euros.
C'est une mauvaise nouvelle juste avant les fêtes. Loïs Buellet, éleveur de volailles à Maynal, dans le Jura, s'est fait dérober plus d'une centaine de poulets vivants en début de semaine. Il en a fait la découverte mercredi 18 décembre, alors qu'il comptait ses volatiles en anticipation de sa prochaine vente.
"Quand j'ai fait l'inventaire, j'ai voulu ramener tous mes poulets en cage. Du coup, j'ai compté pour savoir combien il m'en restait pour les clients", raconte l'agriculteur de 23 ans. Le comptage terminé, il réalise qu'il lui manque des bêtes. "J'ai fait le tour de tous les poulaillers et je n'arrivai pas à retrouver mon compte", témoigne-t-il. S'il n'arrive pas à chiffrer précisément le nombre de bêtes manquantes, il l'estime entre 100 et 250. Le préjudice serait de 6 000 euros.
Les indices d'un vol organisé
Le jeune homme, qui a repris cet élevage en juin dernier, comprend rétrospectivement que les signes d'un vol s'étaient accumulés depuis plusieurs jours. "D'un jour à un autre, la consommation de nourriture du poulailler avait baissé, alors que ça ne devrait pas, c'est normalement le moment où ils mangent le plus", témoigne-t-il. Aussi, l'éleveur avait retrouvé un portail de sa propriété ouvert la semaine précédente et des traces de pneus près d'un hangar.
Loïs Buellet pense que le vol s'est produit de nuit, dans le début de la semaine. "Ils ont ouvert la porte, ils ont chargé un fourgon, sans cage, ils ne se sont pas préoccupés". Trop occupé à gérer son exploitation à l'approche des fêtes, il a pour l'instant choisi de ne pas porter plainte.
Renforcer la sécurité
Le jeune homme compte cependant sécuriser davantage son élevage. Et Michel Varenne, l'ancien propriétaire, qui accompagne encore régulièrement son successeur dans sa tâche, compte bien l'aider. "On va mettre les bouchées doubles. On va mettre deux caméras à l'entrée de la cour. Ceux qui ont volé les poulets ne vont pas revenir deux fois, garantit ce dernier. On va essayer de faire une cagnotte sur internet" pour financer la surveillance vidéo, annonce-t-il.
Faute de plainte déposée, il n'y aura pas d'enquête menée par la gendarmerie. Ce vol apparaît en outre comme un fait isolé. "On n'a pas été contacté pour d'autres faits de ce type-là", explique Florie Escudier, commandante de la compagnie de gendarmerie de Lons-le-Saunier. Mais elle précise : "Des cambriolages au préjudice d'exploitations agricoles, ça peut arriver parce qu'il y a du matériel de valeur qui suscite les convoitises".