Gilles Bourdouleix le député-maire de Cholet attendait deux décisions de justice hier. La première, sur le plan administratif, gagnée par le député maire. Dans la seconde affaire, le maire de Cholet était poursuivi pour apologie de crime contre l'humanité, décision de justice repoussée au 12 août.
Apologie de crime contre l'humanité
Ce qui s'était passé en juillet 2013- Le 21 juillet 2013, Gilles Bourdouleix se rend sur un terrain agricole à Cholet. Des gens du voyage viennent de s'y installer sans autorisation. L'ambiance est tendue, des gens du voyage lui font des saluts nazis. Lorsqu'ils s'éloignent, Gilles Bourdouleix tient ces propos : "Comme quoi, Hitler n'en a peut-être pas tué assez...".
- Gilles Bourdouleix dénonce aussitôt un "bidouillage" de ses propos, qualifiant l'enregistrement de "règlement de compte".
- Les propos de Gilles Bourdouleix sont tout de suite condamnés par la classe politique dont Jean-Louis Borloo, président de l'UDI. Borloo, saisit la direction de son parti. Bourdouleix risque l'exclusion de l'UDI.
- Dès le 22 juillet, le préfet de Maine et Loire, à la demande du Ministre de l'Intérieur décide de saisir le procureur de la République pour apologie de crime contre l'Humanité.