Le tribunal correctionnel d'Angers a relaxé Gilles Bourdouleix, maire de Cholet ce vendredi 20 janvier. Une décision qui porte sur des faits de prise d'illégale d'intérêt pour lesquels il a comparu en novembre 2022.
C'est la fin d'une semaine mouvementée pour le maire de Cholet.
Placé en garde à vue mardi, mis en examen mercredi soir pour abus de confiance et recel d'abus de biens sociaux, Gilles Bourdouleix attendait le délibéré du tribunal d'Angers sur une autre affaire concernant un chef d'accusation de prise illégale d'intérêt ce vendredi 20 janvier.
La décision s'est avérée positive pour l'élu, qui a été relaxé par les juges. Le procureur avait initialement requis une peine de huit mois de prison avec sursis et une inéligibilité de cinq ans.
Des faits survenus en conseil municipal
Cette décision intervient dans le contexte de poursuites pour prise illégale d’intérêt lors d’un vote en conseil municipal.
Le procureur de la République d'Angers, Éric Bouillard, était absent lors du délibéré. Il annonce qu'il prendra connaissance des motivations écrites du jugement, mais ne souhaite pas faire de commentaire.
Une mise en examen en cours
La relaxe du maire de Cholet tombe deux jours après sa mise en examen pour abus de confiance.
Les investigations sur ce dossier de détournement de fonds sont en cours et concernent des transferts d'argent suspects impliquant deux associations - dont l'une est le micro-parti de Gilles Bourdouleix - et deux sociétés civiles immobilières (SCI).
Son associé dans le cabinet d'avocats BM&A et ex-conseiller municipal Benoît Martin ainsi que Michel Champion, ancien adjoint, ont aussi été mis en examen du chef de de complicité d'abus de confiance.
Les mis en examen sont toujours présumés innocents. Ils sont cependant interdits d'entrer en contact les uns avec les autres.