"Montrer la colère des salariés de Cholet, Vannes à notre grande direction", les Michelin devant leur siège social à Clermont-Ferrand

Après l'annonce par Michelin de supprimer 1 254 postes, et la fermeture des usines de Cholet et de Vannes, 700 à 800 salariés sont attendus devant le siège de Michelin à Clermont-Ferrand ce mercredi "pour la sauvegarde de l'emploi". Pas pour "négocier le chèque" de départ.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Romain Baciak de la CGT Michelin, était l'invité de France Bleu Pays d'Auvergne ce mercredi 13 novembre.

Il a annoncé qu'"entre 700 et 800 personnes" étaient attendues en fin de matinée devant le siège de Michelin à Clermont-Ferrand "pour la sauvegarde de l'emploi", et non pas pour "négocier le chèque" de départ.

La semaine passée, Michelin annonçait la suppression de 1 254 postes et la fermeture de ses usines de Cholet et de Vannes. Les salariés concernés par cette fermeture ont prévu de se rendre au siège de l'entreprise à Clermont-Ferrand pour manifester dès la fin de matinée.

D'autres salariés des départements voisins comme l'Allier ou la Loire sont venus en soutien.

"Il y a beaucoup de bus qui vont venir de partout en France, assurait Romain Baciak ce mecredi matin. Les bus de Cholet et Vannes sont déjà partis ce matin et nos camarades des autres sites français vont prendre la route rapidement."

Ce rassemblement est "une première étape", a estimé le syndicaliste, "il y en aura d'autres".

"C'est montrer la colère des salariés de Cholet, Vannes à notre grande direction et aussi montrer le soutien des sites français à nos camarades", a expliqué le délégué syndical. La CGT "espère que les fermetures de ces deux sites n'auront pas lieu et on va tout faire pour", a promis Romain Baciak au micro de France Bleu Pays d'Auvergne.

Uniquement à l'appel de la CGT

Les autres syndicats se désolidarisent de ce rassemblement au grand regret de Romain Baciak. "Il n'y a que la CGT qui lutte contre les suppressions de postes. Nous, aujourd'hui, on ne veut pas entendre parler de la négociation du chèque. On est là pour la sauvegarde de l'emploi et rien d'autre pour l'instant."

La CGT n'a pas prévu d'occupation de site.

"Je pense qu'on va être interdits de rentrer sur le site comme d'habitude, a prédit Romain Baciak. Michelin est courageux pour faire des annonces dans la presse, mais il n'est pas bien courageux pour écouter la colère de ses propres salariés".

Selon lui, le groupe a "demandé aux salariés des Carmes [le siège de Michelin] de se mettre en télétravail ou de poser des journées de congé" pour ne pas être présents sur site. "Ils ont peur des débordements", mais Romain Baciak assurait "le rassemblement va se passer sûrement dans la bonne entente. C'est vraiment pour montrer à la direction que les salariés sont prêts à descendre sur Clermont, montrer leur colère". 

Retrouvez-nous sur nos réseaux sociaux et sur france.tv

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information