Son lit suit une faille géologique formée il y a des millions d'années. Sur 90 kilomètres entre les Deux-Sèvres et le Maine-et-Loire, la rivière du Layon a constitué une frontière historique et un chemin de commerce fructueux. Notamment pour le vin de son territoire, autrefois envoyé en Indonésie.

"Même avant les Guerres de Vendée, c'était la frontière entre les terres d'Aquitaine et l'Anjou, une petite rivière comme ça. C'est ce qui explique que ça ait été la frontière principale entre la Vendée et la République. Avec des combats assez sanglants." Vigneron, Patrick Beaudouin est bien renseigné sur l'histoire séculaire traversée par le Layon, cet affluent de la Loire prenant sa source dans le département des Deux-Sèvres. "Les Hollandais étaient très présents, ils exportaient le vin. Les vins de qualité qu'il y avait dans le Layon", commente-t-il.

Les pays du nord, l'Indonésie même, appréciaient les vins à sucre résiduel, signature des coteaux-du-Layon. L'appellation rassemble aujourd'hui 400 viticulteurs, et n'accepte qu'un seul cépage, le Chenin. "Cépage unique, obligatoire", rappelle Floriant Cesbron. "Il a déjà sur vignes, en raisins, cette couleur un peu brune qui lui donne après, en verre ou à la bouteille, cette couleur dorée".

Reportage pour le magazine Plein Ouest d'Éric Aubron et Gwenaël Rihet. Images drone : Altitude-Shoot production. Avec comme interlocuteurs :
  •  Patrick Baudouin Vigneron
  • Arnaud Boret, viticulteur
  • Florian Cesbron, Président appellation Coteaux du layon

 

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