Mort de Mickaël Jouis dans le Maine-et-Loire : ses parents demandent la réouverture de l'enquête, 20 ans après le drame

En juin 2002, à La Varenne, dans le Maine-et-Loire, le corps sans vie de Mickaël Jouis était retrouvé. Le jeune homme de 25 ans gisait au pied d'un promontoire surplombant une station d'épuration. Les parents veulent rouvrir cette affaire classée "sans suite" par la justice, il y a vingt ans.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Pourquoi Mickaël Jouis, a-t-il disparu dans la nuit du 15 au 16 juin 2002 ? Comment expliquer que son corps soit découvert quelques jours plus tard, pantalon et caleçon baissé dans une station d'épuration à La Varenne, dans le Maine-et-Loire ? Ses parents n'ont jamais obtenu de réponse quant à la cause du décès. La justice a refermé le dossier en 2011 mais pour eux, toutes les pistes n'ont pas été exploitées. 

Encore émue, Marie-Josèphe Jouis, la mère de Mickaël, s’interroge, "on a découvert, il y a un an, en relisant le dossier chez notre avocat qu’il manquait une dent sur deux à notre fils, que son pantalon était à l’envers. Il a été déshabillé et rhabillé. Comment les enquêteurs n’ont-ils pas vu cela ?".

Des zones d'ombres

Les demandes du couple afin de rouvrir l'enquête ont toutes été rejetées. D'autres membres de la famille se sont porté partie civile pour que de nouvelles investigations soit menées et lèvent les zones d'ombres de l’époque.

"On a détruit, brûlé des scellés comportant des habits, etc, explique Maître Philippe Billaud, l’avocat de la famille Jouis, On n’a pas fait les recherches habituelles en matière de traces d’ADN. C’est un élément probant !".

Dans leur quête de vérité, les parents de Mickaël ont gagné le soutien de l'association portée par Marie-Rose Blétry, qui aide les familles de victimes d'agressions criminelles. Celle-ci a mené un combat de 18 ans pour faire élucider le meurtre de sa fille, Christelle, l'une des disparues de l'A6 en Saône-et-Loire. 

 

"Ne pas avoir de réponse, c’est impossible, invivable !"

Marie-Rose Blétry, la présidente de l’association Christelle, pense "qu'il faut absolument que les parents se battent jusqu’au bout parce qu’on a besoin de savoir comment et pourquoi nos enfants se sont fait assassiner. Ne pas avoir de réponse, c’est impossible, invivable !".

Un projet de loi prévoit la création de pôles d'enquêtes spécialisées dans les affaires non élucidées. Un espoir de plus pour la famille de Mickaël et toutes les autres.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information