Le numérique bouleverse tous les secteurs économiques. La vente de fleurs par internet connait depuis longtemps. Elle évolue désormais vers le circuit court pour réduire les coûts et préserver les emplois.
Le circuit court est devenu l'objectif de toutes les entreprises et de beaucoup de consommateurs. Si cela est une nécessité pour les métiers de bouche. Pour la fleur coupée cela le devient aussi. En maine-et-Loire une plateforme départementale a lancé le concept du bouquet de proximité. Des fleurs cultivées en Anjou faisant travailler des horticulteurs pour des clients partout en France. Tout cela avec le label Produit en Anjou . L'objectif : Promouvoir les savoir-faire, développer le territoire, soutenir l'activité et les emplois, d'un secteur qui a beaucoup souffert d'une concurrence internationale à low-cost.
Crise dans le secteur
Le secteur français des fleurs perd 4 % de ses producteurs tous les ans, il reste moins de 5000 entreprises horticoles dans l'Hexagone. La distribution, fleuristes et réseaux, souffre elle aussi, notamment de la concurrence des supermarchés, et elle cherche à se démarquer dans la qualité des tiges et des boutons, dans le service, comme la livraison drive à partir d'Internet, tout en minimisant ses coûts.
Baisse de la consommation de fleurs
Aujourd'hui, 85 % des fleurs achetées en France viennent de l'étranger. La rose, emblématique de la mondialisation de ce marché, voyage en avion cargo, depuis la Colombie, l'Ethiopie ou le Kenya, et coûte moins cher que si elle était produite en France. Difficile pour les horticulteurs français de résister, Des initiatives comme Lilas Rose sont des lueurs d'espoir pour les terroirs qui produisent depuis très longtemps;
La reportage d'Eric Aubron et Gwenaël Rihet