Maine-et-Loire : mise en examen requise pour le violeur présumé d'une septuagénaire près de Saumur

 L'auteur présumé d'un double viol a été déferré ce mercredi 23 septembre à Angers et a reconnu les faits dont il est accusé. Le procureur a requis la mise en examen pour "viol aggravé sous l'emprise de stupéfiants".

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Interpellé par la police du Maine-et-Loire, à Saumur, le lundi 21 septembre, dans l’après-midi, cet homme de 31 ans avait été placé en garde à vue pour le viol présumé d'une septuagénaire en Maine-et-Loire, et celui d'une fillette de 9 ans dans la Vienne.

Ce mercredi 23 septembre, l’individu a été présenté devant un juge d’instruction au pôle criminel d’Angers pour répondre aux accusations du premier viol datant du 18 septembre, celui de la septuagénaire à Varennes-sur-Loire, en Maine-et-Loire. Le parquet a demandé sa mise en examen pour "viol aggravé", ainsi que pour "extorsion de bien avec arme". 
 



Selon Éric Bouillard, le procureur d'Angers, l'auteur a reconnu les faits dont il est accusé, mais n'a pas su se remettre en question lors de sa garde à vue. Il n'a pas, non plus, fourni de mobile concret et s'est donc lancé dans une cavale criminelle sans logique. Il a avoué avoir consommé plusieurs produits stupéfiants et avoir agi sous leur emprise.

Un périple criminel de 3 jours

Entendu pour les faits survenus le vendredi 18 septembre, des prélèvements ADN semblent confirmer qu'il serait également l'auteur du viol d'une fillette de neuf ans à Villiers, un village au Nord-Ouest de Poitiers, deux jours plus tard, le dimanche. L'enfant sortait de la boulangerie au moment où il s’était emparé d’elle, avant de la violer quelques kilomètres plus loin. Cette affaire fera l'objet d'une enquête en parallèle, par le parquet de Poitiers. 

 
Une heure, auparavant, une troisième femme subissait également une tentative d’enlèvement par l’individu, alors qu’elle faisait son jogging. Elle avait pu se débattre et prendre la fuite, mais la description qu'elle a faite de l'individu correspondait à celle donnée par la fillette.

La voiture de la première victime volée et reconnue

"Véritable course contre la montre" selon les dires d’Éric Bouillard, il aura fallu près de 70 gendarmes en Maine-et-Loire, ainsi que l'aide des services de recherche de la police, pour arrêter cet individu. Il s'était enfui avec le véhicule de la septuagénaire.

Lundi, c'est avec un autre homme de 27 ans - mis hors de cause dans les affaires de viol - qu'il est finalement arrêté alors qu'il se déplaçait encore avec la voiture volée. C’est cette même voiture que semblait avoir reconnu les deux autres victimes de viol

"La joggeuse a relevé le numéro d'immatriculation de la voiture" et la fillette "a donné des informations très précises sur la description de l'individu et de la voiture", a expliqué mardi à la presse, le procureur de Poitiers, Michel Garandeaux. "C'est notamment grâce à son témoignage que les enquêteurs ont pu avancer rapidement dans cette affaire."

Condamné 18 fois

Le parquet d'Angers demande à considérer la notion de récidive. L’homme de 31 ans, un itinérant, est domicilié dans les Deux-Sèvres, mais demeurait dans le Maine-et-Loire, il est déjà bien connu des services de police. Il a, en effet, été condamné à 18 reprises pour faits de violences, vols, trafics de stupéfiants et un homicide involontaire dans une affaire de circulation routière. Il était sorti de prison à la fin de l'année 2019.

Si aucune condamnation pour agression sexuelle ne figurait sur son casier, il faisait toutefois l'objet de deux enquêtes pour des affaires à caractère sexuel intrafamilial. 






 
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